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#Sujet: Rules are made to be broken Ven 19 Avr - 15:49
Je me dis, parfois, que j'aimerais pouvoir déjà quitter Poudlard. Ne plus avoir à m'ennuyer en cours, à écouter les discours barbants et les remontrances de mes professeurs... Je me dis, parfois, que la liberté, elle est chez les adultes, malgré toutes les contraintes administratives qui accompagnent leurs titres.Eux, au moins, n'ont pas de couvre-feu, s'il y a une forêt pleine de créatures dangereuses à proximité, il ne tient qu'à eux d'aller l'explorer... Poudlard, ça a beau être grand, en plus de six ans, j'en ai quand même fait le tour... et j'avoue que pour le coup, il m'arrive de m'ennuyer ferme. Heureusement que je peux compter sur Dora, Hagrid, et sur quelques autres. Ma vie serait vraiment morne et insipide sans eux!C'est vrai, quand je quitterais Poudlard, comme l'envie m'en prend à cette seconde, je trouverais étrange de ne plus monopoliser le temps de mes deux meilleurs amis. Je vois déjà comme, en deux mois d'été, je supporte mal de ne pas être scotché H24 avec eux, alors une année entière, je vous dis même pas!
Pourquoi est-ce que j'en suis à avoir ce genre de considération? Eh bien c'est tout simple. Aujourd'hui, je vois un ami qui, après avoir réussi à y échapper un an de plus que les autres en redoublant, a finalement passé le cap de l'"âge adulte", enfin, sur le papier, parce que dans les faits, j'y mettrai pas mon chat à bouillir, personnellement. Oui, aujourd'hui je vais voir Clyde, mon irrécupérable ami glandeur, qui n'a pas l'air d'avoir beaucoup changé depuis la dernière fois qu'on s'est quitté. Tant mieux! Clyde, c'est un peu le mentor que personne ne devrait avoir mais que je me suis choisi quand même. À chaque fois que je suis en compagnie, mon goût prononcé pour la glande et mon manque de sérieux ont soudainement l'air décuplé. Clyde, c'est un peu mon alter ego, celui qui aurait facilement pu devenir mon meilleur ami si Dora et Hagrid n'avaient pas fait irruption dans ma vie pour changer ma vision même de l'amitié. Les deux ne sont pas du tout comparables avec l'ancien poufsouffle, d'ailleurs, les premiers font ressortir le meilleur de moi... En ce qui concerne Clyde, j'aurais tendance à dire qu'il exacerbe les pires parts de ma personnalités. Mais je m'en fiche, je le côtois en grande partie pour ça.
J'ai été surpris qu'il ait de lui-même prit la peine de lever ses augustes fesses pour m'envoyer un hibou, mais j'ai été flatté, je me doute que tout le monde n'a pas ce privilège. Il me propose de boire un verre, évidemment j'accepte. Nous n'avons pas eu l'occasion de beaucoup nous parler cet été, et je suis convaincu, pourtant, que Clyde a mille choses à me dire (si toutefois il daigne ouvrir la bouche), notamment quant à sa "vie de couple" puisque, et Merlin sait que je m'en suis toujours pas remis, Clyde est un homme marié, maintenant. Et à mon ex petite amie, qui plus est. Bizarre, bizarre... Je le retrouve comme convenu au chaudron baveur. Enfin, je le retrouve... Sans surprise, il n'est pas là quand j'arrive.
Il faudrait que je me note de ne pas oublier que Clyde Hornby est toujours en retard. Ou que j'amène un bouquin quand on décide de se voir (sauf que j'aime pas lire).
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Lun 22 Avr - 19:40
Rules are made to be broken
À
un procrastinateur avéré comme l'était Clyde Hornby, tout, absolument tout nécessitait un immense effort. Même les choses agréables. Il était difficile de se lever, difficile de se laver, difficile de se faire à manger, difficile de communiquer à autrui. Oui, j'exagère, mais à peine. Vous voulez une preuve de cette flemmardise incurable? Il avait décidé de voir Steve juste après son mariage, donc fin juillet... On s'approchait de la fin du mois de septembre, et c'était seulement maintenant (alors qu'il devait être beaucoup plus difficile pour le rouge et or de se libérer et de venir le voir maintenant qu'il avait reprit les cours) qu'il s'était décidé à faire l'insigne effort d'envoyer un hibou à son ami pour lui proposer de prendre un verre avec lui. Bon, s'il avait été un peu plus civilisé, ce serait lui qui se serait bougé, et il lui aurait proposé de voir à quoi ressemblait son nouvel appartement, il lui aurait préparé à manger, il aurait fait le ménage... mais bien trop d'efforts à fournir. Sérieusement! Vous le voyez, vous, mettre les petits plats dans les grands et récurer les lieux du sol au plafond? Au final, peu importait qu'il n'ait pas forcément agit selon la bienséance, Le rouge et or avait répondu par l'affirmative à son invitation, et à partir de là, le reste...
Steve et lui devaient se retrouver dans l'après-midi. Qu'allaient-ils faire après avoir bu le verre de l'amitié? Eh bien, à vrai dire, Clyde n'avait rien prévu de spécial au programme (il ne fallait pas trop lui en demander), il avait juste voulu passer un peu de temps avec son... meilleur ami? Clyde n'était pas de nature à fixer ce genre de choses, ou à donner des titres à son entourage, il n'empêche que Steve était clairement l'un de ses amis les plus proches (avec Luka, certainement, bien que la nature de leurs relations soit clairement différente), il y avait entre eux une complicité que Clyde ne trouvait pas avec grand monde d'autre. Ils pouvaient parler de tout, , sans jamais pour autant sombrer dans les confidences à deux balles, ils avaient la même façon de percevoir la vie, même dans ses travers : avec la plus totale légèreté.
Une fois n'est pas coutume, Clyde était en retard. Il ne le faisait même pas exprès (je vous jure), il était juste physiquement incapable d'arriver à l'heure. Les fois où il arrivait à l'heure, c'était toujours par hasard, soit parce qu'il ne se souvenait plus qu'il devait venir, soit parce qu'on lui avait menti sur le rendez-vous en lui disant qu'il devait venir une heure avant l'heure véritable. Ceci dit, il avait fait un semblant d'effort. Quand il mit les pieds dans le Chaudron baveur, il n'avait que quinze minutes de retard. Il trouva Steve à l'attendre, bien sûr, et il alla le rejoindre, s'asseyant à cause de lui, l'air parfaitement innocent. "Salut! Tu ne m'as pas trop attendu, j'espère!"Dans le fond, évidemment, il n'avait aucun scrupule. "Alors, comment tu vas? Je te manque pas trop, à Poudlard?" Humilité, quand tu nous tiens.
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Dernière édition par Clyde Hornby le Mer 15 Mai - 17:52, édité 1 fois
Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Mar 30 Avr - 12:40
-Salut! Tu ne m'as pas trop attendu, j'espère!
Mais quel humour, ce Clyde Hornby! Un véritable comique qui (ne) s'ignore (pas) ! Au point que je me demande parfois pourquoi je l'apprécie tant. Ah oui, ça doit justement être à cause de cet humour particulièrement pitoyable! Clyde et moi possédons exactement le même. Et autant dire que lorsqu'on nous met dans la même pièce, les blagues à deux balles fusent tant et si bien que c'est toujours à la limite du supportable quand ce n'est pas juste insupportable pour n'importe quel témoin. Evidemment, Clyde ne culpabilise pas la moindre seconde de m'avoir fait mariner aussi longtemps. Je peux pas dire que ça me surprenne, c'est une (sale) habitude, chez lui. Le jour où il arrivera à l'heure quelque part, je jure de dresser un autel en son honneur (je vous jure que je ne prends pas beaucoup de risques). S'il s'était agi de quelqu'un d'autre, je lui aurais sûrement asséné l'un de mes regards assassins du type : "personne ne fait attendre Steve Johnson", mais c'est Clyde donc... c'est à moi que je dois en vouloir pour avoir eu la bêtise de venir tôt en sachant pertinemment que ce malotrus allait me faire attendre des plombes et des plombes.
-Alors, comment tu vas? Je te manque pas trop, à Poudlard ? -Mmm.. Honnêtement?
Très honnêtement, oui, il me manque à Poudlard. Oh, on peut dire que je suis extrêmement bien entouré, dans l'école de magie, aucun soucis à ce sujet, mais avec Clyde, j'ai de ces délires... que je ne peux partager sans peine de passer pour un fou-furieux, alors oui, son caractère absolument inégalable me manque beaucoup... Mais plutôt manger une soupe de limaces saupoudrée de sauterelles que d'admettre cette odieuse vérité.
-Pas la moindre seconde, j'avais même oublié ton existence avant de recevoir ton hibou. je lui fait, un sourire au coin des lèvres. D'ailleurs, je te félicite, je sais à quel point écrire trois mots sur un morceau parchemin te fatigue... Ceci dit, c'est vrai que je mérite bien qu'on fasse toutes les exceptions du monde pour moi.
Ah, je vous avais prévenu! Quand on est ensemble tous les deux, on est parfaitement insupportables, même l'un envers l'autre, à se demander quand on ne nous connaît pas si on fait dans la franche camaraderie ou la pure engueulade. On laisse une part de mystère, c'est plus drôle.
-Et toi alors, tes premiers pas dans la vie active? Et comment va ta petite femme?
Ah l'affaire Bonnie & Clyde ! Au fond, il valait mieux en rire qu'en pleurer.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Mer 15 Mai - 17:55
Rules are made to be broken
À
[i] Steve et Clyde, avoir une conversation sérieuse? Jamais de la vie, bien sûr! Si cette idée vous a traversé l'esprit, allez vite l'en chasser, vous connaissez très mal nos deux fanfarrons. L'un comme l'autre avaient toutes les difficultés du monde à parler sérieusement ou aborder des sujets graves. Ils choisissaient pour parade face aux vicissitudes de la vie, la plaisanterie rarement de bon goût et les quolibets de bas étage. Ils n'épargnaient personne, quand il s'agissait de se complaire dans quelques vannes grotesques... pas même l'un l'autre! Ils pouvaient passer toute une journée à se balancer des vacheries à la figure s'ils décidaient que c'était leur jeu du moment, ils s'en moquaient. Alors oui, je vous le concède, ce n'était pas bien malin. Et ce rendait peut-être leur relation un tantinet superficielle... Pourtant, Clyde tenait sincèrement à Steve, et était convaincu que c'était réciproque. À chacun sa façon de le montrer, on va dire. Celle qu'ils avaient choisi était... singulière, voilà tout. Clyde ignora sublimement la remarque de Steve concernant tous ses travers, qu'il ne manqua pas de souligner, et s'intéressa davantage à la deuxième partie de son discours. Non pas celle, donc, qui le qualifiait à juste titre de feignasse, mais celle qui venait tout de même s'enquérir de comment il allait, surtout depuis qu'il était marié. C'était un sujet qu'ils essayaient d'aborder avec le plus de légèreté possible, mais Clyde savait que quand Steve posait la question, il se souciait vraiment de savoir si ça allait.
Et est-ce que ça allait? Clyde n'en savait trop rien. Un mariage forcé n'est jamais agréable à vivre, et il était certain qu'il n'était pas amoureux de Bonnie. Au mieux il la trouvait séduisant, au pire profondément agaçante. Au final, ils arrivaient encore à se supporter l'un l'autre, même s'ils devaient pour cela constamment jouer au chat et à la souris. Un mode de vie que Clyde finirait forcément par trouver agaçant... Et pour ce qui était de son travail... bah...
-Ils ont installé un nouveau canapé dans la salle de repos. Très confortable.
Oui, vous n'en saurez pas plus sur la manière fascinante dont Clyde Hornby occupait ses journées lorsqu'il était au bureau.
-Quant à ma chère et tendre... il savait qu'il ne devait pas abuser des idioties s'il mentionnait Bonnie. Il savait (que la vie aimait faire preuve de la plus grande des ironies) que son ami et l'ancienne rouge et or étaient sortis ensemble, et s'entendaient toujours très bien. Alors, même s'il n'aimait pas modérer ses propos, il allait faire cet effort par pure amitié. Vous voyez qu'il était capable de faire des efforts, parfois. Parfois. On file le parfait amour.
Et parfois, l'ironie ne suffisait pas à dissiper les malaises, loin de là.
-Elle prends les choses avec moins de... Enfin, tu la connais. Clyde marqua une légère pause. Ferait-il presque mine de se soucier de son épouse? Même lui se surprenait à le faire. Tu pourrais peut-être venir à l'appartement, un jour. Bien que j'adore nos tête à tête, je suis sûr que ça nous changera agréablement.
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Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Ven 24 Mai - 16:06
-Ils ont installé un nouveau canapé dans la salle de repos. Très confortable.
Je souris, et évite de rire franchement en fait. Je dois être le seul individu sur cette terre à trouver l'humour de Clyde Hornby... drôle. Oui, oui, ses pitreries, ses remarques dignes de la pire des feignasses, ses constants hymnes à la procrastination pure et simples me font mourir de rire. J'aime que la frontière soit si minces entre les âneries qu'il peut dire et ce qu'il pense vraiment qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre. Pour certains, ça peut être déstabilisant, voire exaspérant, moi je me contente de prendre ses remarques et ses actes avec ce qui est sûrement le mieux pour définir Clyde : de la légèreté. Peut-être qu'il squatte le canapé de la salle de bureau, peut-être que le fameux canapé n'existe pas. Au fond, je m'en fiche comme de ma première paire de chaussette.
-Quant à ma chère et tendre... On file le parfait amour.
Bien sûr, je sais qu'il ment, et comme un arracheur de dents. Mais je ne peux l'en blâmer. De tous les mensonges que Clyde profère à la minute, celui-ci est évident, c'est tout. J'adore Clyde, j'adore Bonnie, mais je doute malheureusement qu'ils puissent jamais parvenir à être heureux ensemble. Il faudrait soit que l'une se fasse lobotomiser, soit que l'autre gagne subitement en maturité. Totalement inconcevable, donc. Je veux espérer, malgré tout, qu'ils ne souffrent pas trop de la situation. Je sais que j'aurais beau sonder Clyde, il refusera de me dire le fond de ses pensées. Mais en ce qui concerne Bonnie...
-Elle prends les choses avec moins de... Enfin, tu la connais.
Je remercie (mais sans mots, bien sûr) Clyde d'avoir été sincère avec moi. Preuve que quand il faut se montrer sérieux et compréhensif, il peut l'être quand même, en dépit de ce que laissent croire les apparences. Je pense qu'au fond, il s'attache un peu à Bonnie. Pas en amoureux transi, mais à sa manière. Mais c'est une chose que je vais me garder de lui dire en face, hein. Je comprends en tous cas que Bonnie n'est pas très bien. Il faut vraiment que je la vois. Je m'en voudrais beaucoup de la voir s'emmurer dans une vie qui ne lui convient pas. Je ne parle pas de lui faire quitter son mari, ce serait impossible de toute manière, juste d'arriver à faire en sorte qu'elle soit au moins un peu heureuse malgré tout.
-Tu pourrais peut-être venir à l'appartement, un jour. Bien que j'adore nos tête à tête, je suis sûr que ça nous changera agréablement.
Voilà que maintenant, Clyde devance mes pensées. Puisque nous sommes d'accord, je ne vais pas m'en plaindre, il me demande à sa manière de revoir Bonnie et de leur changer les idées à tous les deux. Avec plaisir. Je suis le mieux placé pour ça, hein!
-Bien sûr! Enfin, seulement si tu me promets que ce n'est pas toi qui cuisines!
Sur ce point, j'en ai peut-être l'air, mais je ne plaisante pas.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Mar 28 Mai - 20:02
Rules are made to be broken
S
teve se faisait visiblement du soucis pour Bonnie. Il faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître, il posait ses questions avec ce détachement qu'ils avaient tous les deux en commun (oui, l'un comme l'autre étaient tout à fait incapables de se montrer un peu adultes et de manifester clairement leurs émotions, leur ressenti...), et au final, personne d'autre sinon eux n'arrivait à savoir ce qui avait de l'importance et ce qui n'en avait pas à leurs yeux. Mais Clyde le devinait tout de même. Du temps où ils étaient amis et Bonnie une simple connaissance avec laquelle l'ancien jaune et noir aimait régulièrement se prendre la tête, le rouge et or lui parlait de temps à autres de son ancienne petite amie, toujours avec une certaine tendresse, qui ne correspondait pas tant à des restes de sentiment qu'à un attachement sincère, presque fraternel... Bref, il tenait à Bonnie, et la situation devait être très perturbante pour lui. Clyde, lui... aimait... les joutes verbales qu'il avait avec son épouse, même si entre eux, c'était un combat constant. Il ne savait pas vraiment s'il appréciait sa femme ou non, disons plutôt qu'il s'était fait à sa présence, et qu'il avait décidé d'en faire ce qu'il faisait de sa vie de manière générale : un gigantesque jeu dont il arrangeait les règles à sa sauce, en fonction des circonstance.
Oui, ce dîner serait utile. ça apaiserait les esprits échauffés, ça permettrait au couple Hornby de dîner en des circonstances à peu près normales (enfin, c'était pas dit, en fait), et Steve pourrait se rassurer au sujet de Bonnie. Clyde était même prêt à s'éclipser pour les laisser discuter entre eux... mais. Non, jamais il n'admettrait qu'il faisait preuve d'un geste altruiste. En fait, il prétexterait sûrement vouloir faire la sieste. Et le pire, c'est qu'on le croirait, parce que Clyde Hornby était un cas on ne peut plus désespéré.
Et non, pour éviter que la situation ne s'envenime directement, Clyde éviterait de cuisiner. De toute évidence, non, il ne cuisinerait pas. Jamais vous ne verrez le jeune homme aux fourneaux, d'ailleurs. Étant donné l'effort ultime que demandait pour lui le fait de se préparer une simple omelette, ou même d'ouvrir le frigo pour se chercher quelque chose de comestible (si Bonnie n'était pas là, d'ailleurs, le frigo serait sûrement vide la plupart du temps, puisqu'il aurait très certainement la flemme d'aller faire la course... et son goût pour la procrastination aurait certainement prit le pas sur celui qu'il pouvait avoir pour la nourriture).
-Ne t'en fais pas, Bonnie adore cuisiner !
Oh qu'ils étaient ironiques, ces propos. Depuis qu'ils étaient mariés, Bonnie n'avait pas une seule fois daigné nourrir Clyde, et étant donné la manière dont les choses s'étaient passées la dernière fois qu'il lui avait demandé de lui faire à manger, ils vieilliraient sûrement ensemble sans qu'il n'ait jamais pu juger de ses talents culinaires. Clyde vida son verre.
-Tu as du temps devant toi? Tu veux faire quelque chose en particulier?
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Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Mar 4 Juin - 16:44
-Ne t'en fais pas, Bonnie adore cuisiner !
À cette remarque, je ne peux pas empêcher un rire moqueur d'agiter mes lèvres, incontrôlable. C'est pas que j'ai spécialement envie de rire, en fait, mais imaginer Bonnie aux fourneaux, un tablier autour de la table, une petite charlotte sur la tête et un air satisfait au visage, c'est tout simplement comique. Que la belle blonde décide un jour de faire la cuisine, je peux facilement l'envisager (après tout, c'est humain que d'avoir la faiblesse de vouloir se préparer à manger, surtout quand son estomac crie famine), mais qu'elle fasse cet effort pour son "charmant époux", ça non, je n'arrive pas à le concevoir, pas même un millième de seconde que ce puisse être possible. À moins qu'elle ait été soumise à la torture... ou au chantage. Et encore, je doute qu'elle considère ça comme un prétexte suffisant (et encore heureux, on aurait aucune raison d'être amis si elle n'avait pas cet agréable caractère, qui se combinait si bien avec celui de son si charmant époux). Je ne me sens même pas obligé de faire comprendre à Clyde que je n'y crois pas une seule seconde. Aucun de nous ne peux décemment y croire et nous le savons l'un comme l'autre, alors à quoi bon?
-Tu as du temps devant toi? Tu veux faire quelque chose en particulier?
Du temps? Oh bah, j'en ai toujours à revendre moi. Et Clyde me connaissant, je trouve que cette question est à la limite du déplacé. Croit-il donc qu'il y ait qui que ce soit ou quoi que ce soit qui puisse m'empêcher de faire ce dont j'ai envie quand j'en ai envie? Non mossieur, je suis libre, fais ce que je veux, en suis fier, et fais donc ce que je veux de mon temps. Oui je sais... tout ça pour dire que je n'ai rien prévu de faire dans l'heure qui vient. C'est malin, je sais bien. Il me demande quoi faire. Ou la question piège... j'ai toujours quelque chose à y répondre, hein, mais toujours des réponses et suggestions idiotes et immatures. Ceci dit, je doute que Clyde ait prévu mieux en réserve.Ou qu'il ait prévu quoi que ce soit tout court, d'ailleurs. C'est pas du tout son genre. D'ailleurs, si je ne suggère rien, vous allez voir que dans cinq minutes, il va soit me reposer la question, soit m'annoncer qu'il part faire la sieste. Un cas, ce bonhomme, vraiment ! Mais bon, je dois avouer qu'il est un cas très drôle que je préfère ne pas voir être interné de toute urgence.
-Ben... si je compte sur ton opinion éclairée, on va rester dans ce pub minable jusqu'à demain, c'est ça? Je n'ai même pas besoin d'attendre sa réponse. Donc t'as le choix. Soit tu me montres où tu vis, soit tu me montres où tu bosses.
Parce que Clyde Hornby travaille ! Et ça c'est un exploit dont je peine à me remettre tant ça semble inconcevable, ça mérite bien que je découvre en quoi ça consiste exactement.
Clyde Hornby
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Mer 5 Juin - 21:23
Rules are made to be broken
C
es réflexions que lui faisaient les personnes qui lui étaient le plus proches au sujet de sa flemmardise, de son talent pour la procrastination, et de son inaptitude la plus totale à ...agir, de quelque manière que ce soit pouvaient souvent sembler comique lorsqu'on les entendait en étant extérieur à la situation. On était évidemment en droit de penser que c'était exagéré. Personne ne pouvait être à ce point flegmatique ! De telles loques humaines n'existaient que dans le discours de ceux qui voulaient à tout prix éviter que leurs proches deviennent ainsi. Mais non, Clyde existait bel et bien, et ces défauts exacerbés ne l'étaient pas que dans le discours de ses proches, il était effectivement une véritable loque humaine une larve qui survivait dans ce monde par on ne savait absolument quel miracle (car sa flemme légendaire aurait sûrement déjà dû l'emporter dans une sorte de sieste sans fin). Et quand Steve supposait que s'il ne donnait pas immédiatement une suggestion quant à ce qu'ils pourraient bien faire, ils resteraient certainement dans ce pub à enchaîner les bierraubeurres (ou les verres de whisky pur feu, il faut savoir passer aux choses sérieuses) sans s'autoriser à quoi que ce soit de plus intéressant ou fascinant, il avait tout à fait raison. Clyde, sans être un suiveur né, n'était pas de ceux qui prenaient des initiatives non plus. Le rouge et or prit donc une décision pour eux deux, et elle n'était pas pour déplaire à notre procrastinateur invétéré.
Voir son chez-lui? Oui, même si cela reviendrait, au final, à glander chez lui plutôt que de glander ici... mais après tout, le fait de glander n'avait jamais été pour déplaire à l'ancien jaune et noir, nous l'aurons tous compris. Chez lui, oui, c'était une idée. En plus, il devait avoir encore quelques bouteilles en réserves qui pourraient leur tenir les quelques heures qu'ils avaient choisi de passer ensemble... Mais chez lui, il était très probable également qu'il y ait Bonnie. Certes, il n'avait rien contre le fait qu'ils se retrouvent tous les trois ensemble, c'était même lui qui l'avait suggéré, mais il avait tout de même dans l'idée qu'avertir préalablement sa "bien aimée" ne serait pas du luxe, loin s'en faut. Elle pouvait avoir des réactions... très impulsives, l'aîné de la fratrie Hornby était bien placé pour le savoir.
Restait donc l'idée qu'il pourrait lui montrer son lieu de travail. Et quelle drôle d'idée, en vérité. Qui irait s'aventurait dans l'endroit où on l'obligeait à travaillait en dehors des heures où cela était nécessaire. Cela n'aurait pas effleuré une seconde l'esprit de Clyde. Mais quelques idées amusantes germaient malgré tout dans l'esprit en question. Il y avait des lieux où il n'était intéressant de se rendre que lorsqu'on n'y était pas convié, après tout.
-Pour me traîner sur mon lieu de travail, j'ose espérer que tu ne veux pas seulement visiter. Parce que sinon, je reste là.
Où il lui apprenait ce qu'il avait en tête, au choix.
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Steve R. Johnson
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#Sujet: Re: Rules are made to be broken Ven 14 Juin - 13:55
Tiens, je crois voir une idée germer dans l'esprit de mon flegmatique ami. La preuve que son cerveau peut se mettre en marche quand il le veut bien? C'est une chose dont je n'ai jamais douté, à vrai dire. Clyde Hornby est un garçon créatif. Le plus compliqué avec lui n'est, à vrai dire, pas de lui faire avoir une idée (brillante au passage), plutôt de faire en sorte que l'idée en question soit mise à exécution, car monsieur l'indécrottable procrastinateur est bien difficile à convaincre quand il s'agit de lui faire bouger ses augustes fesses. Même maintenant, alors que nous sommes assis autour de cette table, je ne garantis pas encore que l'affaire est gagné. Il peut encore très bien, au dernier moment décider qu'il est bien mieux là, et choisir de ne pas se bouger. Mais je ne pense pas, je pense avoir, sans faire exprès invité Clyde à trouver ou la perspective d'embêter Bonnie, ou celle de foutre le bordel sur son lieu de travail on ne peu plus tentante. Et j'en suis fier, oui. Il ne manquerait plus que je crache sur mes rares bonnes idées ! Bon, il va quand même falloir convaincre monsieur pour la forme, mais ça, j'en suis totalement capable. Je vide mon verre histoire de pendant qu'il me fait remarquer qu'il fallait que j'avance les bons arguments.
-Pour me traîner sur mon lieu de travail, j'ose espérer que tu ne veux pas seulement visiter. Parce que sinon, je reste là.
Je souris. Visiter? Non, sans façon. Je ne sais pas pourquoi le ministère de la magie semble exercer une telle fascination sur beaucoup de personnes. Même si je n'y ai jamais foutu le moindre pied, quand j'imagine ces lieux, moi, je visualise un truc bien austère où plein de types assis à leurs bureaux prennent la poussière. Non, aucune envie d'aller au ministère pour le "visiter", ça ce sera sans moins, d'ailleurs je ne compte pas plus y mettre les pieds pour y travailler un jour (laissez moi à mes rêves de joueur de Quidditch professionnel, je vous prie). Non, ce que je veux, c'est mettre un peu d'animation dans un lieu que j'imagine bien trop austère et propret.
-Non, je pensais plutôt interroger les personnes que tu prétends être tes employeurs pour m'assurer que tu bosses effectivement au ministère. Parce que t'as beau me dire que tu travailles, moi je ne crois que ce que je vois.
Bon, en vérité, je me suis fait à l'impensable. Le père de Clyde possède un poste important au ministère, ça aide. Mais le jour où moi et Clyde on cessera de se chambrer pour un rien, ce jour là il pleuvra ds limaces carnivores et la terre sera envahie par des ornythorinques jaunes à pois verts (très faible probabilité, donc).
-Plus sérieusement. Ou beaucoup moins, en fait. Je suis certain qu'il y a un tas de conneries à faire dont on pourra accuser celui de tes collègues que tu aimes le moins. Et je suis sûr qu'il n'en n'aime aucun. Tu ne crois pas?
Sur ces mots, je me lève de ma chaise, et invite Clyde (malgré le peu d'autorité que j'ai sur lui à faire de même). il est temps de quitter cet endroit et de passer aux prochaines festivités.