Ginger passa une nouvelle journée or de sa maison, décidément, Poudlard commençait à lui manquer, ou plutôt ses amis y présent en permanence. Certains de ses amis ne feront plus partie des élèves et là elle se sentira mal, mais elle a aussi trouvée de nouvelle amitié ou simplement des connaissance comme la petite Louisa qu'elle a croisé dans la semaine. Sa bonne résolution des vacances: elle va les consacrer à profiter de ceux qu'elle ne verra plus à la rentrée.

En attendant, elle aide avec passion les vendeur à la ménagerie magique. Dès le début des vacances, elle y passa beaucoup de temps, se sympathisa avec les employer donc rien de très étonnant si au bout d'un certains temps elle eut droit à une proposition de travail qu'elle accepta très vite. Elle est devenue très liée à cet endroit... qui sait peut être quand elle finira Poudlard c'est là qu'elle travaillera? Du moins pour un premier emplois ça devrais être parfait! C'est sûr que son père ne serait pas très heureux à l'idée que sa fille "gâche" son potentiel dans un magasin comme celui-ci; mais c'est sa passion donc soit elle travaille ici soit elle devient vétérinaire!

Pendant cette période estivale, les clients sont très nombreux et Ginger n'est pas une aide en trop. Il faut bien quelqu'un pour nettoyer les litières des chats, les cache des souris, rats et compagnie. Elle apporte tout l'amour nécessaire à ces petite boules de poils adorable.

De temps en temps, ce sont des élèves de Poudlard qui viennent s'acheter un animal pour la rentrée. Ginger leur donne toujours des conseils pour le choix. Les animaux c'est comme les baguettes magique: c'est eux qui vous choisissent.

Il y avait surtout des futurs première années qui venaient pour faire l'ensemble de leur course pour la rentrée avant que celle-ci arrive. Mais soudain, vient une fille qui n'avait pas du tout l'air d'être une première année avec une liste de Poudlard. C'était obligatoirement une nouvelle élève: Ginger connaissait pratiquement tous les élève de l'année supérieur et inférieure (de la sienne aussi juste au passage) et la jeune fille faisait partie de ces critères.

Ginger comme à son habitude voulait se montrer très accueillante et vint la voir:

"Salut moi c'est Ginger, puis-je t'aider? Tu m'as l'air d'être nouvelle, je sais ce que c'est si tu veux j'offre mes services!" puis elle souris très chaleureusement.

"Puis-je savoir ton nom de famille ?"

Lorsque Ginger entendit cette question, elle compris que son interlocutrice est une sang-pur du type "raciste" un peu comme elle même l'était au début de sa scolarité... celle effectuée en Russie.

Depuis elle a grandit intérieurement: elle s'est rendue compte que tout sorcier peu importe son statut de sang pouvait effectuer les même exploits que tout sang-pur, parfois plus même, cependant elle ne peut toujours pas supporter les moldus, ils lui ont infligés tant de souffrance à l'école primaire et sa “belle-mère” est la plus grosse erreur de son père, qu'elle ne se sent pas capable de réussir leurs pardonner un jour.

Elle voulut tout de suite la rassurer en lui indiquant son nom de famille:

" Oh bien sûr, je suis Ginger Gracker. Mon père est directeur de la section internationale au ministère."

Connaissant exactement ce protocole de vérification, elle était quasiment sûre que son nom de famille et le statut de son père seraient suffisants pour continuer une discussion nettement plus spontanée et sans aucun problème. Elle voulu l’accueillir comme elle a l'habitude de faire: à 100%!

" Tu viens de France et bien Bonjour et bienvenue" dit la rouquine ayant quelque peu appris le français au Canada. Puis elle poursuivie:

"J'espère que tu n'aura pas de problème avec l'anglais, mais si jamais tu as du mal tu peut taper et cogner à ma porte je pourrais t'aider... Je sais que ça peux être très dur, d'être avec des personnes de langue maternelle différente de la tienne!"

Oui les petits russes n'ont pas tendance à parler anglais... mais il y a du positif, cette fille la connait maintenant 3 langue parfaitement: le russe, le français et bien sûr l'anglais.

Bref, peut être temps de travailler un peu... Olympia est venue à la ménagerie dans un but précis: acheter un animal de compagnie! Et bien en tant que petite ouvrière vacancière elle se devait de répondre à ses besoins.

« Et bien quel animal de ferait plaisir? Un chat? Un rat? Ou encore un hiboux? Nous avons bien sûr de nombreuse autre espèces mais là je ne te propose que celle auxquelles nous avons le droit à Poudlard. Je peux dire que maintenant je sais pourquoi certaine sont juste interdite, il est impossible de s'en occuper l'école avec les cours et autre et certaine ont vraiment besoin de liberté! »

Oui, au début de sa scolarité à Poudlard, lorsque c'était la rouquine qui faisait ses courses, elle a fait un tour à la ménagerie et était désolée de savoir qu'elle ne pouvait se procurer un petit chien par exemple... mais le chien doit bouger, jouer, être sortit et il n'y a pas vraiment les moyen pour à Poudlard... du moins pour un élève.

Olympia n’avait pas eu le temps d’attendre la réponse à sa question : les mots étaient sortis de la bouche de Ginger aussitôt après la fin de sa phrase. Cela l’étonnait peu, les gens bien éduqués avaient coutume de se poser cette question à chaque nouvelle rencontre, et au vu de l’apparente sociabilité de son interlocutrice, elle devait être habituée à répliquer rapidement.


« Oh bien sûr, je suis Ginger Gracker. Mon père est directeur de la section internationale au ministère. »


Parfait. Elle s’adressait donc à une sang-pure. Elle connaissait vaguement le nom, mais l’histoire de la famille lui était totalement inconnue… Tout ce qu’elle savait, la jeune fille –pardon, Ginger- venait de le lui dire. Peu importait, puisqu’elle avait affaire à une famille respectable.
Avant qu’elle eut esquissé le moindre geste pour prendre la parole, Ginger continua, se montrant particulièrement loquace. Habituellement, Olympia méprisait les gens volubiles, mais le discours de sa future camarade lui serait sans doute utile.


« Tu viens de France, eh bien Bonjour et bienvenue »


Tiens donc, parler le français était apparemment une compétence rare, car Ginger montrait tous les signes extérieurs de fierté à pouvoir lui répondre dans sa langue maternelle. Bien que l’accent soit complètement différent –était-ce à cause de la prononciation anglaise ou de l’endroit de l’apprentissage, Olympia n’en savait rien- il ne faisait aucun doute qu’elle avait pratiqué cette langue. Il était intéressant de savoir parler une autre langue que ses condisciples, cela rendrait ses conversations en français incompréhensibles pour la plupart des étudiants, et lui assurerait que ses discussions avec son frère ne soient comprises par personne.
S’ils décidaient d’aborder des sujets sensibles, ce serait très pratique. Ginger poursuivit, le sourire aux lèvres –n’avait-elle pas mal à force d’étirer ses muscles faciaux ?- :


« J'espère que tu n'auras pas de problème avec l'anglais, mais si jamais tu as du mal tu peux taper et cogner à ma porte, je pourrai t'aider... Je sais que ça peut être très dur, d'être avec des personnes de langue maternelle différente de la tienne ! »


Elle avait pourtant l’impression de parler à une anglaise –le nom l’était, elle pouvait le jurer-, et tous allaient à Poudlard –du moins c’était ce que l’on prétendait. Futile préoccupation, car obtenir son dossier scolaire ne serait sans doute pas difficile –apprendre à se servir de ses relations était enseignement primaire- elle serait donc informée assez vite. Olympia se demanda si son père allait enquêter officiellement sur l’histoire de la.. « chambre des secrets ». Elle le lui demanderait, quand elle rentrerait. Ce qui la ramenait à la situation actuelle. Et donc à la charmante offre de venir « toquer » à la porte de Ginger.

La proposition de Ginger, bien qu’empreinte de bonté, était irréalisable. Elle la connaissait à peine ! Alors lui demander de l’aide… Olympia fut tentée de rire, mais seulement tentée. Ce n’était pas correct, et cela offenserait probablement Ginger, qui était soit dit en passant la première personne amicale qu’elle rencontrait. La seule qui lui paraisse aimable. Mauvaise idée, donc. Elle commençait à se décrisper, et voulut commencer une phrase, mais Ginger la devança, encore une fois.


« Eh bien quel animal te ferait plaisir? Un chat? Un rat? Ou encore un hibou? Nous avons bien sûr de nombreuses autres espèces mais là je ne te propose que celles auxquelles nous avons droit à Poudlard. Je peux dire que maintenant je sais pourquoi certaines sont juste interdites, il est impossible de s'en occuper à l'école avec les cours et autres et certaines ont vraiment besoin de liberté! »


Hyperactive. Ce serait sûrement la première chose que dirait Olympia si on lui demandait de définir Ginger. Cette jeune fille semblait complètement opposée à elle, mais dans le bon sens.
« Enfin ! » fut sa deuxième pensée. En effet, il lui semblait que Ginger lui avait posé une question, ce qui requérait une réponse de sa part, et donc l’opportunité d’articuler des mots pourvus de sens , formant une ou plusieurs phrases. La prolixité de Ginger la faisait sourire –mentalement- mais avoir la possibilité de parler, c’était tout de même mieux que de se cantonner à un simple rôle d’oreille –plus ou moins- attentive.
Restait le choix : qu’allait-elle acheter ?


« C’est vraiment gentil de m’accueillir comme cela, ça rend le dépaysement moins perturbant. Je n’ai pas vraiment d’idée précise sur ce que je voudrais acheter… »
Étonnant. Le seul mot hypocrite de sa phrase n’était pas le plus évident, « gentil », mais plutôt le « perturbant ». Il fallait le dire, le dépaysement était… compliqué. Voilà un adjectif approprié, qui ne dévoilait rien mais n’esquivait pas les questions. Il faudrait le retenir, il pourrait lui servir.
Elle dévisagea les occupants des cages à proximité, et son regard s’arrêta sur un rat noir –ce pouvait bien être une femelle, elle n’en avait aucune idée. Elle n’eut pas d’illumination, ne fut pas tout de suite attirée par l’animal, ne se décida pas à l’acheter. Non, elle eut juste une légère grimace de dégoût –qu’elle espérait discrète.
La couleur lui plut, à défaut de l’animal lui-même, et elle se dit qu’elle pouvait bien se faire plaisir –pas dans le sens financier, elle dépensait son argent et celui de ses parents chaque fois qu’elle le désirait et n’avait aucune restriction :


« En fait, je me demandais si tu pouvais me montrer des chats noirs… les… bombays comme celui-ci, s’il te plaît. »

« C’est vraiment gentil de m’accueillir comme cela, ça rend le dépaysement moins perturbant. Je n’ai pas vraiment d’idée précise sur ce que je voudrais acheter… »

Olympia paraît vraiment sympathique, Ginger a eut le pressentiment qu'elles s'entendront très bien. Peut être qu'elles se reverront pendant les vacances. Après tout elles ont encore plus d'un mois de vacances. Ginger lui adressa un sourire et lui répondit:

"Ne t'en fait pas, je suis passée par cette étape deux fois... Pour certaines raisons, mon père ne voulait pas que je côtoie poudlard et donc m'a envoyé dans des écoles aux côtés opposés du globe."

Sur un planisphère, le Canada est du côté opposé par rapport à la Russie, c'est en effet très perturbant, ce changement radical d'environnement, bon celui d'Olympia est certainement moins radical puisque la France n'est pas si éloigné du Royaume-Unis, il n'y a que la Manche à traverser, ce n'est pas tout un Océan, une chaîne de montagne et 12 fuseaux horaires à traverser.

« En fait, je me demandais si tu pouvais me montrer des chats noirs… les… bombays comme celui-ci, s’il te plaît. »

Alors c'est les chats noirs qui plaisent à la nouvelle arrivée, Ginger avait elle aussi un faible pour ces chats à caractère si particulier... autant les Bombay, les européens, les chartreux (même s'ils ne sont pas noirs, leur couleur est noble, mystérieuse).

En bonne animalière, elle ne manquera pas de donner des bons conseils concernant le choix de race à son interlocutrice.

"Les bombay sont magnifiques,mais sont très sensibles au bruit, il risque de mal dormir à Poudlard, ceci-dit, c'est un compagnon idéal, il est plein d'amour et adore les caresses. Cette race ne perd pas trop ses poils et a une voix douce, donc il ne te causerait pas de problème dans le dortoir. C'est une race très joueuse, donc le parc de Poudlard sera un paradis pour cette petite boule de poils."

Elle fit signe à Olympia de la suivre et l'emmena vers le rayon où les chats jouaient ensemble à cette heure. Elle prit dans ses bras le petit Felix (pas très original comme prénom pour chat) lui passa la main dans sa fourrure et lui fit un petit baisers sur le front, le chat se mit à ronronner. Elle passa le chaton à Olypia et lui présenta le chaton:

"Je te présente Félix, il est né il y a un mois, c'est un vrai amour, très calme et docile. Il n'en a pas l'air mais il a une énergie infinie!"

Un chat noir. Malgré la connotation péjorative associée à cet animal, l’idée lui paraissait à chaque instant plus judicieuse. Elle n’avait nul besoin de s’étendre en justifications d’une longueur impressionnante, en démonstrations compliquées ou en analyses introspectives de sa psychologie pour être en mesure de déterminer ce qui l’attirait chez ces animaux : absolument tout ce qui les caractérisait. C’était d’une simplicité presque décevante, que de constater que ses désirs puissent manquer aussi cruellement de complexité, et se révéler pour le moins assez matérialistes, bien qu’on ne puisse nier la réflexion intellectuelle derrière cette acquisition… ou si.

Le chat lui serait sûrement utile, qu’il fasse office d’espion ou de compagnon fidèle, à Poudlard. Il lui fallait d’ailleurs songer à acheter ses fournitures, mais au vu de l’heure elle ne serait pas en mesure de localiser ne serait-ce que les boutiques avant qu’elle ne soit obligée de rentrer au manoir. Quel dommage ! Ginger les lui aurait sans doute indiquées. Ginger, d’ailleurs, qui lui expliquait les caractéristiques des Bombay, mot inconnu qu’elle avait réussi à déchiffrer sur une des cages.


« Les Bombay sont magnifiques, mais sont très sensibles au bruit, il risque de mal dormir à Poudlard, ceci-dit, c'est un compagnon idéal, il est plein d'amour et adore les caresses. Cette race ne perd pas trop ses poils et a une voix douce, donc il ne te causerait pas de problèmes dans le dortoir. C'est une race très joueuse, donc le parc de Poudlard sera un paradis pour cette petite boule de poils. »


Apparemment, Ginger appréciait vraiment la Ménagerie Magique, et semblait familière avec toutes les espèces qui y étaient vendues. Caractéristique démontrant sa douceur.

Une race affectueuse ? Olympia ne savait pas trop si cela lui plairait, après tout elle n’avait pas pour habitude de se montrer elle-même affectueuse, sauf envers son frère, bien sûr. C’était nouveau, aussi, de prendre conscience qu’elle devrait s’occuper de ‘’quelqu’un’’, et en prendre soin. Cela ne lui était jamais arrivé, et peut-être valait-il mieux que ça ne lui arrive jamais, après tout ? Comment savoir si elle serait une bonne maîtresse ? Un proverbe lui vint à l’esprit, spontanément : « Qui ne tente rien n’a rien ». Une petite moue. Ce n’était pas très convaincant. Ce fut Ginger, involontairement –ou pas- qui se chargea de la persuader de prendre un animal : cette dernière lui fit signe de la suivre et l’amena vers un endroit rempli de chats, qui s’amusaient joyeusement ensemble. L’image, pourtant gaie, laissa Olympia de marbre. Elle ne voulait pas d’un petit animal faible, sociable, identique à ses semblables. Non, elle désirait inconsciemment une bête qui lui ressemblait –du moins par quelques traits de caractère-, et qui se démarquait donc quelque peu des autres. Le chaton que lui montra Ginger ne lui convint aussi pas du tout. De plus, la jeune fille mit, de force, le chaton dans ses bras ! Olympia ne put rien faire. Ses bonnes manières la pétrifiaient, l’empêchant d’éloigner d’elle la boule de poils qui gigotait dans ses bras, menaçant de la griffer ou de chuter à tout moment. Elle aurait voulu demander à quelqu’un ce qu’elle devait faire, car elle n’en avait aucune idée. La fourrure, chaude et soyeuse, était agréable au toucher, mais le chaton ne tenait pas en place, et ses bras lourds lui semblaient de pierre. Olympia était persuadée que si elle le serrait, elle le blesserait, tant sa peau, de marbre, lui semblait solide à côté de la frêle créature, si fragile. Enfin, Ginger parla, et Olympia l’écouta, tentant de contenir le chaton tout en lui épargnant toute douleur, car elle savait que la jeune fille apprécierait très moyennement qu’on traite son protégé ainsi.


« Je te présente Félix, il est né il y a un mois, c'est un vrai amour, très calme et docile. Il n'en a pas l'air mais il a une énergie infinie! »


Très calme ? Docile ? Ginger parlait-elle par antiphrase ? Parce qu’Olympia n’adhérait pas du tout à ces deux adjectifs apposés à ce Félix. Il se nommait « Chance », espérons que cela le lui porte… aurait-elle dit si elle avait eu un accès de bonté. Mais présentement, la chance du chaton lui apparut comme le fait qu’elle ne l’avait pas encore réduit en charpie.
Ce n’était vraiment pas un chaton comme ça qu’il lui fallait. Une femelle ? Hmm… Cela dépendait du nom qu’elle comptait donner à son animal. Elle n’y avait pas pensé, c’était peut-être –sûrement- le moment : Amanite ? Asmodée ? Astaroth ? Azraël ? Muscarine ? Azazel ? Amphitrite ?
Des noms importants, rares, et qui signifiaient quelque chose pour Olympia. Restait à déterminer lequel serait offert au chaton. Et avant cela, un mâle ou une femelle ? Dure dilemme. Olympia aimerait trancher, mais elle voudrait choisir la solution de facilité, à savoir acheter un mâle et une femelle, et laisser un des deux au Manoir. Muscarine… Si jolie toxine, au parfum de glycine… C’est décidé, ce sera une femelle, et comme cadeau empoisonné elle recevra le nom de Muscarine.


« C’est un chaton fort mignon, mais il ne me convient pas vraiment… En fait, je voudrais avoir une femelle. Comme celle-ci, par exemple… déclare Olympia, un sourire à peine contrit sur le visage – elle n’est pas là pour s’excuser. Elle désigne une cage au hasard, dans laquelle se trouve une ravissante chaton femelle, qui la fixe sans bouger, étrangère au bruit et à l’agitation ambiante.
Oui, c’est elle que je désirerais avoir. »

"C’est un chaton fort mignon, mais il ne me convient pas vraiment… En fait, je voudrais avoir une femelle. Comme celle-ci, par exemple… Oui, c’est elle que je désirerais avoir."

Même si elle la connais depuis tout juste un quart d'heure, elle s'est déjà liée de sympathie avec elle! C'est une fille si décidée, elle est sûre qu'elle seront amies à Poudlard, peut être même des très bonnes... Elle a désignée la petite chatte née il y a deux semaines, c'est un cas assez particulier, contrairement à ses frères et soeurs, elle ne va pas jouer avec les autres chatons, de plus, à tous les employés, ils n'ont toujours pas réussi à trouver un prénom adéquat, donc ils se sont résigné à l'appelé Kitty le temps qu'elle trouve un foyer qui lui donnerais plein d'amour et un petit nom.

Elle prend la petite chatonne dans ses bras, elle la voit grandir au fil des jours et commence à savoir comment la prendre pour ne pas se faire mordre griffer etc. Elle tend les bras pour laisser Olympia prendre la petite bête dans ses bras, elle lui montre comment placer ses mains et y place Kitty.

On appela Gingy de l'entrée du magasin, c'était sa camarade de travail, une fille très sympathique qui a permit à la rouquine d'obtenir ce poste...

"Ginger! je suis arrivée, tu pourras y aller manger" la jeune fille s'empressa de répondre "Ok! J'ai une cliente, je m'en occupe et je vais filer..."

Puis elle se retourna vers Olympia en lui adressant un sourire et lui chuchota "c'est ma supérieure".

Tient, pourquoi dire au revoir à sa camarade? Peut-être voudra-t-elle accompagner Ginger et manger avec elle? Qui ne tente rien n'a rien!

" Que dirais tu d'un déjeuner ensemble? Je connais un endroit sympa dans le quartier moldu pour manger, je paye bien sûr puisque je ne pense pas que tu es de l'argent moldu sur toi...
Sérieusement, ils ne pourraient pas avoir la même monnaie que nous cela!"

Elle conduit Olympia à la caisse, reprit Kitty dans ses bras, passa une longue caresse sur son dos à quoi Kitty courba son dos, lui donna quelque croquette, et lui ébouriffa la tête... Puis Ginger regarde Olympia et avec ce sourire qui ne quitte jamais son visage lui dit:

"Apparemment elle t'aime bien, et bien, elle aime qu'on lui ébouriffe la touffe de temps en temps. Je pense que vous allez vous entendre à merveille!"



{HS: j'espère que tu voudra bien excuser mon absence et donc cette ô combien longue attente pour une réponse.... ça ne se reproduira plus promis juré!!}

Définitivement, l’animal lui plaisait. Ginger lui semblait… naïve, très très naïve, mais elle savait commet y remédier, ce serait un travail propre et net, et Ginger deviendrait… Quelqu’un. Pas juste une petite sang-pure sans intérêt, elle serait un être ayant un but. Pas comme Olympia, car peu de personnes pouvaient prétendre -selon elle- lui ressembler, mais un petit peu comme ça.

Bien sûr, il ne vint pas à l’esprit d’Olympia que peut-être, Ginger n’en avait aucune envie. Elle ne se préoccupait pas des motivations, des principes, des valeurs, des liens émotionnels des personnes qu’elle désirait changer. Elle les changeait. Point.

L’intéressée, dans sa douce crédulité, tendit les bras pour laisser Olympia prendre la petite bête dans les siens, elle lui montra comment placer ses mains et y déposa l’animal. Mièvre à souhait. Olympia ne put s’empêcher de le regretter : seuls les psychopathes peuvent être les amis des psychopathes, apparemment. Parce que Ginger lui semble beaucoup plus jeune.


« Ginger! je suis arrivée, tu pourras y aller manger »


Elle a l’impression d’être une grand-mère observant les « jeunes » en regrettant de ne plus l’être. Pourquoi les anglais ne prenaient-ils rien au sérieux ? Elle chassa l’air avec la seule main qui lui restait et serra un peu plus Muscarine : la solitude, à forte dose, vous fait vous sentir vieux et invisible. Pas qu’elle ait vraiment l’impression d’être âgée, mais juste d’être trop mature pour pouvoir s’amuser avec des gens comme Ginger. Pas sans faire un minimum semblant.

Ginger se retourna vers Olympia en lui adressant un sourire et lui chuchota "c'est ma supérieure". Olympia lui sourit aimablement, comme par habitude. Au moins, Ginger avait le mérite de ne pas plomber l’ambiance.



« Que dirais-tu d'un déjeuner ensemble ? Je connais un endroit sympa dans le quartier moldu pour manger, je paye bien sûr puisque je ne pense pas que tu aies de l'argent moldu sur toi...
Sérieusement, ils ne pourraient pas avoir la même monnaie que nous ceux-là ! »


Elle ne pouvait qu’approuver. Elle avait faim, envie de passer du temps avec Ginger, rien à faire et adorait les moldus…. Non, en fait, elle n’avait aucune raison d’accepter. Elle méprisait les moldus, avait des dizaines d’achats qui l’attendaient, pas faim… Mais voulait bien passer du temps avec Ginger. Après tout, ce n’était pas comme si elle était déjà invitée quelque part par quelqu’un. Et puis elle en profiterait pour étudier le comportement de Ginger face aux moldus. Ce serait instructif.

Soudain, Ginger regarda Olympia avec ce sourire qui ne quittait décidément jamais son visage, et lui murmura :


« Apparemment elle t'aime bien, et bien, elle aime qu'on lui ébouriffe la touffe de temps en temps. Je pense que vous allez vous entendre à merveille ! »


Olympia observa Muscarine, la regardant droit dans les yeux.


« Cela ne fait aucun doute. Elle sourit. Et j’adorerais t’accompagner dans ce restaurant, bien sûr ! Je te suis ! »


Elle paya puis sortit de la boutique aux côtés de la rousse sorcière au caractère aussi chaleureux que la couleur de sa chevelure. Pourquoi pas, après tout ?