Olympia Tellerise Rosier. Un nom sérieux. Olympia n’est pas très sociable, elle ne ressent aucun besoin d’affection ou d’amour, car elle estime que les seules relations nécessaires à son bien-être sont les relations qu’elle entretient avec ses parents et son frère. Parlons-en : ses parents, Dulcenia et Andreus, sont peut-être à l’origine de son mépris de l’amour, car ils ne lui ont jamais fait croire qu’ils s’aimaient ou s’étaient aimés. Non, pas de mots tendres, de gestes d’affection, de sourires, ils font rarement preuve entre eux d’autre chose que de résignation imperturbable. Le seul, l’unique sujet qui semble les mettre dans un état d’attendrissement, c’est Olympia, bien qu’elle ignore pourquoi, et pourquoi sa sœur, au lieu de bénéficier du même traitement, est au contraire rejetée par ses parents, qui n’ont de cesse que de lui trouver un mari, afin qu’elle déguerpisse de la demeure familiale. Elle s’est, au début, demandée ce qu’avait pu faire sa sœur, pour mériter cela, ou ce qu’elle avait pu elle-même faire, mais elle s’est vite lassée des « Je ne vois pas ce dont vous voulez parler, Olympia » et des « Quelle idée saugrenue que celle-là, mais d’où la sortez-vous, ma fille ? ». Elle a préféré décidé qu’elle était meilleure que sa sœur, en tout point, et que ce privilège d’être l’enfant préféré de ses parents lui était du.

Elle souffre ainsi d’un immense complexe de supériorité, dirigé seulement contre sa sœur et les gens qu’elle juge avoir un sang « impur », car elle partage les idées de ses parents, et embrasse la cause des puristes qui veulent éradiquer les sang-de-bourbe. Evan a toujours témoigné d’un profond attachement envers sa petite sœur, sûrement une répercussion de la haine qu’il porte à Druella. Leur relation est compliquée. Ainsi choyée, mesurant grâce à sa sœur tant haïe à quel point cet amour familial est spécial, Olympia n’a jamais cherché à avoir des amis, ou amies, ses quelques relations ayant surtout pour fonction d’étaler son orgueil et son prestige et de se rassurer. Elle vit dans un grand sentiment de sécurité grâce à la protection de son grand-frère mais quelques fois son instinct l’informe que la situation est périlleuse, et en bonne Serpentarde, elle essaye de fuir si elle le peut, car elle est consciente que certaines fois, sa magie ne peut rien pour elle. Elle est pourtant persuadée d’en savoir énormément, et elle a raison mais sur un certain point : la magie noire. Grâce à sa famille, elle a en effet été exposée très jeune aux sortilèges et maléfices dits « noirs », et en maîtrise un nombre raisonnable(cf. Histoire).

Elle n’éprouve jamais de pitié, en quelque situation que ce soit, particulièrement lorsqu’elle laisse libre cours à son sadisme. A quatorze ans, elle a déjà assisté à des entraînements de son frère, elle y a même participé, et cela lui confère une vision de la mort et du sang tronquée, car tout lui semble facile, et la souffrance lui apparaît intéressante. Elle n’apprécie ni ne rejette la vision du sang, mais préfère utiliser des méthodes qu’elle appelle « civilisées ». Elle n’a jamais subi la torture, son frère lui a parfois entaillé sans faire exprès la main, mais rien de grave. Elle est fière de ses "prouesses" magiques mais fait attention à ne pas se trahir. Elle profite du statut de chef des aurors du Ministère de la Magie Français de son père pour s’exercer à la magie noire chez elle. Elle n’a pas un fond de gentillesse, caché par des traumatismes, non elle a un tout petit bout de conscience, préservé par son instinct de survie, et ancun sens moral. Son père lui enseigne l’occlumancie depuis l’enfance mais elle n’est pas très douée, tout au plus résiste-t-elle aux élèves et aux professeurs peu compétents.

Depuis que son frère, au cours d’une grande dispute avec Druella, a traité cette dernière de fille banale, Olympia fait tout pour ne pas être banale. Elle est sûre d’elle-même, sauf dans ce qui concerne son futur, car même si elle essaye de se rassurer, elle ne sait pas du tout ce qui l’attend. Un mari ? Un travail ? Le célibat ? Le chômage ? Retourner en France ? Rester en Angleterre ? Partir dans un autre pays ? Et tant d’autres questions qui se bousculent dans sa tête. Contrairement à sa sœur, Druella, à qui Mr. Et Mme Rosier ont fait comprendre qu’ils décideraient de tout dans sa vie et que son intérêt n’était pas du tout dans la rébellion, ses parents ne sont pas d’accord ensemble sur la femme que doit devenir Mademoiselle Olympia T. Rosier, aussi son futur n’est-il pas encore tracé.

Olympia estime beaucoup son frère, et elle l’admire, notamment lorsqu’il lui montre des sorts interdits. Olympia préfèrerait vivre chez les moldus plutôt que d’être considérée par son frère comme une ‘’petite gamine pleurnicharde, toujours accrochée à [mes] basques, immature et complètement puérile’’, charmante phrase destinée à sa sœur Druella, qui avait tenté, lors de ses dix ans, de se rapprocher de lui. Aussi, elle fait tout pour qu’il soit fier d’elle, et elle lui obéit au doigt et à l’œil.
Son père est proche d'elle mais il existe une certaine barrière entre eux, la bienséance ne permettant que peu de tendresse envers ses enfants. Sa mère l'encourage, et est toujours disposée à l'écouter quand Olympia a un problème. Le reste de sa famille, elle ne les voit pas trop -mis à part sa sœur, malheureusement- et en entend quelque peu parler, dans les journaux ou les conversations, mais les déjeuners familiaux le dimanche, ça n'existe pas dans cette famille. Ce sont plutôt des réceptions annuelles (une en août et une en février), "élégantes et raffinées". Elle ne s'y ennuie pas, mais la présence de sa sœur l'empêche de goûter tout le plaisir que peut procurer ce genre d'évènement mondain.

Olympia n’était pas à BeauxBâtons dans l’équivalent de Serpentard seulement pour toutes ses « qualités », elle y était aussi parce que souvent, le courage lui manque. Elle peut se montrer brave, agir avec honneur et panache, mais… il lui faut une motivation. Un enjeu. Une raison. Et en général, elle n’en a pas, ou alors ce n’est pas assez important, alors elle paraît lâche. Cela n’a rien à voir avec le fait d’aimer ou pas la violence, au contraire Olympia peut se montrer très violente, mais lorsqu’on la provoque, s’il n’y a pas de témoins, des témoins importants évidemment, pas de gloire à vaincre son adversaire, pas de nécessité de le vaincre, elle ne se battra pas. Elle s’en ira. Elle se servira de son mépris, de son arrogance pour s’en aller, et délaissera sa baguette au profit des mots, des paroles, des phrases assassines qu’elle affectionne tant.

Olympia ne possède pas cette beauté exubérante, que tout le monde remarque parce qu’on fait tout pour, cette chose si particulière, qui peut résider dans si peu : un regard. Une mèche de cheveux. Une main. Un mollet. Une fossette… Non, Olympia possède la beauté de sa mère, Mme Dulcenia Rosier. Bien qu’elle soit belle, on ne peut le remarquer qu’en la contemplant, en vrillant ses yeux aux siens, marron. D’un marron, non pas chocolat, glacé ou encore noisette, non, un marron fougueux, tel un pelage frissonnant, en mouvement. Un regard captivant, si on prend la peine de le chercher. Ses lèvres pulpeuses, dont peu savent la couleur naturelle à cause du maquillage permanent qu’elle applique dessus, s’étirent, et forment des moues boudeuses, des sourires carnassiers, des grimaces colériques, et toutes sortes d’expressions faciales, mais presque jamais de vrais sourires. Ils ne sont pas nombreux, ses sourires, et chacun est précieux. Elles sont pourtant jolies, et roses, ses lèvres, un rose normal et banal. C’est sûrement pour cela qu’elle le cache, ce rose, parce qu’il est banal. Elle ne veut pas, en aucun cas, qu’on puisse la qualifier de banale, et elle doit être née sous une bonne étoile, car elle est tout sauf banale. Même la couleur de sa bouche ne la rendra jamais ordinaire, car à quatorze ans elle mesure un mètre soixante-cinq, possède de longues et fines jambes, mais pas trop fines non plus ; il n’y a rien à dire de son buste, car le ventre est plat et de la poitrine, la plupart du temps camouflée par ses tenues car c’est une jeune fille convenable, seules quelques personnes en auront la description, les principaux intéressés. Revenons au visage, un peu triangulaire, les joues très délicatement creusées, à peine assez pour qu’on le remarque ; la parfaite symétrie des traits, et le teint uniforme, vierge de tout bouton. Sa peau, pâle mais à l’occasion bronzée, est exempte de grains de beauté, tâches de rousseur, tâche de naissance et autres phénomènes dermatologiques. Bien qu’elle soit d’une taille plus élevée que la normale, elle n’est pas considérée comme grande, et ne se trouve que très rarement face à des jeunes hommes d’une taille inférieure à la sienne. Si on essaye d’avoir des détails, on peut noter une dentition remarquable bien qu’asymétrique, ni blanche ni jaune, un nez droit mais point proéminent, et des pieds fins, ainsi que des orteils égyptiens. Olympia prend toujours soin de ses ongles, de pied et de main, et ils sont à chaque instant propres et ravissants. Olympia est mince, malgré sa gourmandise, car elle pratique beaucoup de sports, et jouait dans l’équipe de Quidditch de sa « maison » à BeauxBâtons, elle était poursuiveuse. Elle entretient son physique quotidiennement, tirant sa vanité et son orgueil de sa beauté, beauté qui surpasse grandement celle de sa sœur, Druella Rosier. Elle prend plaisir à s’admirer dans les miroirs, mais jamais en public, et lorsqu’elle plonge ses yeux dans ceux d’un individu du sexe opposé, avant de le voir elle se verra. Elle n’est jalouse d’aucune fille, car la seule qu’elle prend plaisir à surpasser, c’est sa propre sœur, cette sœur tant détestée. Elle ne rougit pas beaucoup, mais très vite, que ce soit de colère, de honte, de gêne. Elle n’a qu’une seule cicatrice, sur la plante de son pied gauche, et la cause est expliquée plus bas.

« 1930 : »

« C’est une fille ! »

Que peut faire Andreus Rosier, ce respectable Chef des Aurors, au Val-des-Fées, hôpital français ? Eh bien, attendre que sa progéniture daigne s’extraire du ventre de son épouse, tout simplement. Il n’a cure de la douleur que peut ressentir sa femme, derrière cette porte, tout ce qui l’importe, c’est le bébé. Fille ? Garçon ? Cracmol ou cracmolle ? Andreus, gloire à sa patience, attendit huit heures devant cette salle, dont il n’apercevait que la porte, blanche, fermée. Enfin, après cette attente, et l’inquiétude que l’incident Druella ne se reproduise, une médicomage s’avance :
« C’est une fille ! »

« Nouvel An »

Une réception. Des verres, remplis d’hydromel, s’entrechoquent, les invités échangent des mondanités, on expose sa tenue, on se met en valeur, on présente ses enfants aux gens qu’il faut connaître. Et puis le discours, juste avant le souper :
«Il y a deux semaines, la troisième enfant des Rosier est née, elle a été nommée Olympia Tellerise Rosier. Levez vos verres à l’extension d’une grande famille pure ! »


« 1931 : »

« Bal Estival »

Encore un bal. Personne, dans ce palais gracieusement prêté par Odalie Versmont, ne semble s’ennuyer de rejouer une fois de plus le cérémonial contraignant mais raffiné qui s’applique à cette cérémonie. Il n’y a qu’une petite fille, une toute petite, qui semble malheureuse d’être là. Elle s’agrippe à la jupe d’une femme mais celle-ci ne lui prête aucune attention, elle berce un poupin de six mois, discrètement, dans le recoin de la salle : « Dors, ma chère Olympia, et que tes rêves soient doux. »


« Flocon de Neige »

Dans un salon, une petite fille s’amuse avec de petites balles colorées offertes par son père, qui lit le journal, assis à côté d'elle. Sur le fauteuil, un enfant guère plus âgé contemple la petite fille, amusé. Assise sur le divan, la mère lit « Traité de pureté ou comment être sûr de l’ascendance d’un sorcier ». Tout est calme, rythmé par les éclats de rire de la bambine. Soudain, courant d’air. La porte s’ouvre sur le vestibule, des flocons pénètrent à l’intérieur du manoir. La petite fille arrête de rire, le père replie le journal, le jeune garçon se lève et la mère abandonne son livre. Une autre petite fille entre, se débarrasse de son manteau et monte l’escalier. Tous la fixent, méprisants, sauf la petite fille, qui tend la main et attrape un flocon au vol. Elle le touche et elle rit. Aussitôt, l’atmosphère de la pièce se réchauffe, et tous reportent leur attention sur la petite fille qui rit. Elle demande en zozotant ce que c’est et le père lui répond : « C’est un flocon de neige, Olympia »

« T’es pas ma sœur »

Un jour comme les autres, un jour normal, ordinaire, au manoir des Rosier. Un jour pourtant un peu spécial, la première vraie confrontation entre Druella et Olympia, lorsque la première croise la seconde dans un couloir et l’interpelle : « Olympia !
_ Oui ?, murmura-t-elle, effrayée de désobéir à ses parents en lui parlant.
_ Tu veux jouer avec moi ?, proposa-t-elle, d’un ton enjoué.
_ Je joue avec ma famille. Que avec ma famille, expliqua-t-elle rapidement.
_ Mais je suis dans ta famille… puisque je suis ta sœur… non ?, tenta Druella, piteusement.
_ Non. T’es pas ma sœur. C’est maman qui l’a dit, rétorqua Olympia. »


« 1932 : »

« Garde-robe »

Mme Rosier dépensait des fortunes à habiller "ses" enfants d’étoffes coûteuses, de tissus brodés d’or et d’argent, sur lesquels on avait cousu des pierres précieuses ou des rubans. Seulement, à Druella, on ne donnait que des robes grises, de toutes les nuances possibles de gris, sobres, peut-être élégantes mais austères, qui la vieillissaient et la faisaient ressembler à un fantôme hantant sans bruit le Manoir. On faisait en sorte de lui acheter des tenues mornes, moroses, faites pour se fondre dans le décor, contrairement à sa soeur.
Olympia, dans ses toilettes classiques, qui paraissaient pleines de couleurs et de décorations par rapport aux robes de sa sœur, aux motifs animés, accaparait l’attention des visiteurs, tandis que personne ne remarquait la petite créature en robe grise, qui restait toute seule, emmurée dans son silence mélancolique.

« L’amie de Druella ? »

Olympia se rendait au salon lorsqu’elle entendit la voix de Druella, et elle ne put résister à l’attrait de la curiosité. Elle entendit Druella parler à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, qui avait une voix tremblotante et étrangement aigue. Elle s’apprêtait à sortir de sa cachette quand elle entendit Druella appeler l’autre personne « amie ». Ce mot lui semblait amer, dans la bouche. Elle s’avança doucement, et réussit à apercevoir deux grandes… oreilles ? Une elfe de maison ? Une de leurs elfes de maison ?! Curieuse, elle marcha jusqu’à la chambre de son frère, toqua et entra :
« Evan, Druella a parlé à une elfe et elle lui a dit que elle était son amie, ça veut dire quoi ? »
Son frère la regarda bizarrement, sceptique mais heureux. Quelle réaction… mystérieuse. Il lui demanda de confirmer ce qu’elle avait vu et entendu, puis il la prit par la main et l’emmena jusqu’au bureau de son père. Le plaisir qu’affichait son visage était incompréhensible pour Olympia, qui se demandait la raison de leur présence ici. Tout ça à cause d’un mot ? Son frère l’entraîna à l’intérieur, et expliqua à son père ce qu’il s’était passé. Il ne dit rien, les congédia d’un mouvement de la main et se rassit à son bureau, mais Olympia avait vu son père pincer les lèvres et froncer les sourcils.

« 1933 : »

« L’amour, c’est nul. »

« Evan, c’est quoi l’amour ?
_ Une faiblesse, il n’y a que la famille qui compte.
_ Mais ça sert à quoi ?
_ A rien. Les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent, moi je le sais, que ça ne sert strictement à rien.
_ Alors pourquoi ça existe ?
_ Il y a tellement de choses qui existent et qui ne servent à rien, Olympia ! Notre sœur en tête.
_ C’est nul alors. L’amour, c’est nul. »

« Vous êtes tous méchants »

Druella crie, contre tous, contre tout, contre le monde : « VOUS ÊTES TOUS MECHANTS ! »

Et Olympia ne comprend pas, n’arrive pas à voir pourquoi cette petite fille lui dit cela : elle n’est pas de sa famille, maman l’a dit, alors pourquoi Olympia serait-elle gentille avec elle ? Pourquoi se plaint-elle ? Maman lui a bien dit, de ne pas jouer avec des étrangers, et de ne pas parler avec eux ! Elle n’a rien fait de mal, elle a juste suivi les règles de sa maman…
Evan se moque, lui sait que, peu importe ce que Druella dit ou dira, les parents ne l’écouteront pas, et elle redeviendra invisible, effacée, l’ombre triste et grise qui hante le Manoir Rosier.

« 1934 : »

« Evan, y a de la lumière qui sort du bout de bois ! »

Trois ans, c’est jeune pour découvrir la magie. C’est l’âge des premières révélations. C’est l’âge de la curiosité et de l’exploration. C’est donc à trois ans, en espionnant Evan, qu’Olympia connut pour la première fois la magie, car ses parents n’en faisaient pas devant elle. Elle fut tout de suite subjuguée, charmée par ces pouvoirs, et c’est à ce moment que débuta ce sentiment d’admiration envers son frère, qui perdurerait longtemps. C’est aussi à ce moment que commença vraiment leur relation fraternelle, teintée d’amour et de dévouement. En effet, à partir de ce moment, Evan n’avait de cesse de refaire de la magie devant Olympia, de produire des étincelles, des rayons colorés et des boules de lumière, pour voir de nouveau son visage émerveillé.

« Servante et Maîtresse »

Olympia n’ordonnait jamais. Olympia demandait, sollicitait, désirait, mais ne commandait jamais les serviteurs. Olympia n’en avait pas besoin, tous lui obéissaient complètement.
Olympia ne le faisait jamais parce qu’elle n’en avait pas l’utilité, comme elle ne désobéissait pas à ses parents. Mais un jour, ayant entendu parler de la Place de Mélusine, un endroit magique qui recelait de boutiques, elle essaya de convaincre une elfe de l’y amener.
Mais celle-ci refusa, elle avait des ordres très clairs, qui stipulaient qu’elle ne devait pas laisser Olympia sortir toute seule.
Olympia réitéra sa demande, agacée de ne pas être exaucée immédiatement. L’elfe réitéra son refus.
Olympia se mit en colère et s’exclama : « Je suis ta maîtresse ! Je veux que toi, tu m’accompagnes à la Place de Mélusine ! T’es ma servantes, alors tu obéis ! »
Olympia avait donné son premier ordre. Olympia avait exigé quelque chose pour la première fois.
Olympia découvrait les joies de la domination et du pouvoir d’obéissance sur autrui. Cela la remplit d’allégresse.

« 1935 : »

« Ça tâche, un moldu ? »

Olympia avait entendu sa mère décréter à son frère que les moldus souillaient les sorciers, un jour...
Qu’est-ce qu’un moldu ? Pourquoi ça souille les sorciers ? Où y en a-t-il ? Comment les éviter ? Ce sont des parasites ? A quoi ça ressemble ? Mystère... Elle décida de poser la question à son frère, de peur de se salir sans le savoir et d’être réprimandée par sa mère et son père : « Ça tâche un moldu ?
_ Oui, c’est très sale. Et ça peut contaminer ton sang, donc il ne faut pas les approcher.
_ C’est quoi ?
_ Des animaux.
_ Pourquoi on les extermine pas alors ? »

« Druella la martyr ? »

Désormais, aux Bals Estivaux, Olympia danse, avec les fils des sang-purs, elle virevolte, tourne, s’élance, valse, danse le quadrille, pleine de morgue, sans un sourire. Ses parents, si fiers, négligent Druella, qui tente elle aussi de danser, s’avançant, dans ses robes perlées, au bras d’un cavalier tout aussi invisible qu’elle, mais elle ne recueille aucun regard, et personne ne prononce son nom au cours des conversations. Peu importe ses efforts, si les Rosier ne parlent pas d’elle, il est inutile de le faire. Elle est "banale", et même son frère le lui fait remarquer.

« 1936 : »

« Pourquoi vous aimez pas Druella ? » « Je ne vois pas ce dont vous voulez parler, Olympia »

Jusqu’à ses cinq ans, Olympia ne se préoccupait pas de sa sœur, elle ne l’avait même point considérée comme telle durant sa courte vie, et ne l’avait appris que tardivement, en juin 1936, et ne se formalisait donc pas de son apparente tristesse, de la froideur des parents à son égard et de son absence lors des réceptions les plus distinguées. Mais à ses cinq ans, elle voulut traiter Druella comme une sœur, et elle demanda à ce que sa sœur assiste à la prochaine réception, mais ses parents l’ignorèrent, pour la première fois . Et le doute, l’inquiétude subsista : Pourquoi ? Ça allait lui arriver aussi ? Ses parents n’aimaient pas Druella…pourquoi ? Elle s’inquiétait. Et lorsqu’elle posa la question à sa mère, celle-ci se raidit et répondit : « Quelle idée saugrenue que celle-là, mais d’où la sortez-vous, ma fille ? » Et Dulcenia se leva et se retira dans son boudoir. Olympia abandonna.

« L’Émissaire des Latal »

En juin 1936 vint le représentant de la famille Latal, qui cherchait une fiancée pour le fils cadet des Latal, alors âgé de cinq ans. La demande eut paru saugrenue si elle fut venue d’une autre famille mais les Latal avaient la réputation de tout prévoir pour leurs descendants, les fiançant à l’enfance et les mariant parfois durant leur scolarité. Ainsi donc, il demanda à voir les deux filles Rosier, à la plus grande déception des géniteurs, et s’il trouva en Druella toutes les caractéristiques requises, il se dirigea ensuite vers Olympia, et la préféra. Hélas pour lui, les Rosier le prévinrent que seule leur fille aînée était "à marier" pour l'instant. L’Émissaire repartit donc bredouille.

« 1937 : »

« La baguette et ses usages »

« Evan ! De petits éclairs bleus sortent de mes doigts J’ai réussi !
_ Félicitations ! Il est temps d’acquérir une baguette !
_ Comme toi ? Je pourrai faire les mêmes choses que toi ?
_ Bien sûr. Père te donnera des cours, ne t’inquiète pas.»
C’est ainsi que, le premier jour de l’an 1937, Olympia montra les premiers signes de magie ‘’plus ou moins’’ contrôlée. S’en suivit l’achat de sa baguette, Une baguette de prunellier, ce dont Ollivander sembla se ravir : « Le prunellier, qui est un bois de baguette très inhabituel, a la réputation, bien méritée à mes yeux, d’être le mieux adapté à un guerrier. Cela ne signifie pas nécessairement que son propriétaire doive pratiquer la magie noire, bien qu’indéniablement, ceux qui sont dans ce cas apprécieront grandement ses pouvoirs prodigieux. On trouve des baguettes de prunellier chez les Aurors aussi bien que chez les résidents d’Azkaban. C’est un trait singulier du prunellier, dont les épines sont redoutables, de produire ses baies les plus succulentes après les gelées les plus rudes et les baguettes fabriquées avec ce bois semblent avoir besoin de traverser des périls ou des épreuves avec leurs possesseurs avant d’établir avec eux des liens profonds. Compte tenu de ces particularités, la baguette de prunellier deviendra une servante aussi loyale et fidèle qu’on puisse le souhaiter. », avec un cœur composé d’un Ventricule de Dragon, qui fit briller les yeux de l’étrange sorcier qui la vendait, et qui se dit en devoir d’en décrire les attributs : «D'une manière générale, les ventricules de dragon produisent les baguettes les plus puissantes, capables de jeter les sortilèges les plus flamboyants. Les baguettes au cœur de dragon ont une faculté d'apprentissage plus rapide que les autres. Bien qu'elles puissent changer d'allégeance si elles sont prises à la suite d'une victoire sur leur premier maître, elles établissent toujours un lien très fort avec leur possesseur du moment. La baguette à base de dragon a tendance à se tourner plus facilement que les autres vers les Forces du Mal, bien qu'elle n'y soit pas encline par elle-même. Des trois cœurs, c'est également celui qui est le plus susceptible d'entraîner des accidents, compte tenu de son caractère quelque peu fantasque. »
Les cours particuliers avec son père commencèrent donc, au cours desquels Andreus enseignait à sa fille la Magie noire et les Sorts les plus basiques.
[extrait de Pottermore]

« A qui marierons-nous Druella ? »

Telle était l’épineuse question. A cause de l’incident, dont Olympia ignorait tout par commodité et souci de discrétion, Andreus et Dulcenia se devaient de la marier le plus vite possible, mais ils devaient la marier bien. Or, s’ils acceptaient de recevoir les émissaires des familles de qualité venus examiner les jeunes filles et les enfants susceptibles d’unir leur famille à une autre, ils seraient obligés de présenter Olympia, et le choix des émissaires se porterait sûrement sur elle, comme lors de la visite de l’Émissaire des Latal… Le seul autre moyen de présenter sa descendance à la « bonne société » était d’amener Druella aux réceptions mondaines, mais la figure pâle et morose de leur aînée paraîtrait encore plus triste et déprimée à côté des autres jeunes filles de qualité. Ils résolurent alors, en désespoir de cause, d’attendre une occasion qui ne se présenterait peut-être jamais.

« 1938 : »

« Qu’est-ce que BeauxBâtons et pourquoi Evan va-t-il partir ? »

Evan annonce la nouvelle à Olympia : il part pour BeauxBâtons l’année prochaine. Il espère un sourire, un débordement de joie, des yeux brillants, mais Olympia n’est pas heureuse. Olympia grimace, et ses yeux sont brillants de larmes à peine contenues. Comment manifester de la joie à l’idée d’être séparée de son frère ? Elle ne savait pas où il allait. Elle ne savait pas pour combien de temps il y allait. Elle ne savait même pas s’il reviendrait. Elle ne savait pas ce qu’était BeauxBâtons, mais elle avait l’impression d’être trahie, car Evan semblait joyeux à l’idée de partir loin d’elle, d’aller à BeauxBâtons.
Alors elle va voir son père, qui saura forcément : « Qu’est-ce que BeauxBâtons et pourquoi Evan va-t-il partir, Père ? »

« 1939 : »

« Je veux y aller moi aussi ! »

Olympia en a assez d’entendre son père lui répéter qu’elle est "trop jeune", "pas assez compétente", qu’elle a "encore beaucoup de connaissances à acquérir". C’est maintenant, qu’elle veut y aller, à BeauxBâtons, leur rétorque-t-elle. Elle sait bien que c’est impossible. Que ça n’arrivera pas. Que ça ne sert à rien d’ignorer ses parents. Pourquoi alors ?
Pour rassurer Evan, bien entendu. Pour lui montrer qu’elle a besoin de lui. Parce qu’il a peur qu’elle l’oublie, et qu’elle ne l’aime plus, quand il reviendra. Alors Olympia joue à la petite fille têtue, butée. Et Druella peut bien se moquer, ce n’est pas à elle qu'Evan tient.

« Le Premier Septembre »

Devant le train, Evan me regarde et hoche la tête. Je réponds de même. Druella, dont la principale occupation ces derniers mois a été de suivre Evan partout, amorce un mouvement pour l'étreindre, mais Evan se détourne. Druella lui "demande" de s'expliquer, et commence à l'insulter. Evan l'interrompt : « Espèce de petite gamine pleurnicharde toujours accrochée à mes basques.
Tu es si immature, tu devrais prendre exemple sur Olympia, susurre-t-il, d'une voix clairement antipathique.
Et complètement puérile aussi, ajoute-t-il, enfonçant avec plaisir Druella.
Lorsqu'Evan a disparu dans le train, Druella se retourne vers sa soeur et la regarde belliqueusement. "Je te déteste", murmure-t-elle.

« 1940 : »

« Je sens comme une odeur de Rose »

Evan revient chez lui. Il avait revu sa sœur durant la Réception Hivernale, mais elle dansait, s’était éloignée, changeant de cavalier à chaque mouvement. Il n’avait pas eu la chance de lui parler, elle au centre des attentions et lui, entourés par ses camarades.
Aujourd’hui, il comptait bien s’excuser, d’avoir ignoré ses lettres, et de n’y avoir pas répondu. Elle n’est pas venue le chercher. Il entre dans le Manoir, se dirige vers sa chambre, s’apprête à toquer, lève la main… et la porte s’ouvre. Pas un mot n’est échangé, mais ils se comprennent. Ils s’enlacent, et Olympia chuchote : « Je sens comme une odeur de Rose… ». Derrière le dos de son frère, le bouquet attend d’être offert, embaumant la pièce de son parfum doux et subtil.

« Si seulement elle pouvait ne jamais rentrer… »

Olympia et Druella. Chacune ressent pour l’autre une haine brûlante, dévorante, et leurs visages de marbre arborent le même regard glacé lorsqu’ils se croisent. Aujourd’hui, Druella ira à BeauxBâtons. Aujourd’hui, Druella est officiellement admise dans l’école de magie. Aujourd’hui, Druella a droit à un statut auquel ne peut prétendre Olympia. Aujourd’hui, Druella est simplement une sorcière de sang pur. Aujourd’hui, Druella n’est pas la petite fille rejetée, l’ombre grise qui hante le manoir, l’enfant que ses parents n’aiment pas, l’ignorée, l’invisible, et cela insupporte Olympia. Aujourd’hui, Olympia veut briser Druella. Briser ce bonheur qui l’éclaire. Parce qu’aujourd’hui, sa mère est triste.
Aujourd’hui, son père est sombre. Et Olympia est tenue à l’écart. On ne lui dit rien. Rien ! Evan est chez un ami, et elle est seule. Seule face à cette sœur, qui est sûrement la cause du chagrin qui plane sur la demeure, aujourd’hui. Alors Olympia reste dans sa chambre. Elle ne pleure pas. Elle ne crie pas. « Si seulement elle pouvait ne jamais rentrer…, souhaite-t-elle ».

« 16 décembre : J’aime faire le mal »

Lors de son anniversaire, Olympia reçut un gros manuel, couvert d’inscriptions étranges et mystérieuse, dont le titre, difficile à déchiffrer, presque recouvert, l’emplit d’exaltation : « Ri...tuels… anci…ens… et… in…ter…dits… »
Après avoir remercié son père convenablement, elle se rendit dans sa chambre. Elle lut le grimoire, et décida de s’entraîner sur un louveteau, car d’après l’auteur c’était doublement jouissif que d’exécuter ce rituel sur cet animal. Descendant les escaliers à la hâte, elle se rendit à la Salle d’Entraînement, et usa du sortilège d’attraction pour amener un louveteau. Puis elle s’entraîna, lançant sort sur sort, charme sur charme, maléfice sur maléfice. A la fin, quand elle baissa sa baguette, du louveteau il ne restait qu’un crâne brisé, et quelques os émiettés, baignant dans une flaque de sang. Elle conclut : « J’aime faire le mal »

« 1941 : »

« Druella populaire ? »

Quelle fut la surprise d’Olympia quand, au retour de Druella, elle vit cette dernière entourée de camarades, conversant plus ou moins gaiement, quelques éclats de rire parsemant la discussion ! Curieuse, pour ne pas dire suspicieuse, elle se renseigna auprès de son frère, qui lui révéla que, comme le Monde est hypocrite, il n’est pas difficile d’être entouré de gens, c’est même assez facile. D’autant plus quand on est de sang pur, d’une famille respectée et dans la bonne « Armoirie »(=maison)… Selon son frère, il y avait 5 types de personnes dans une relation : inférieur, égal, supérieur, ennemi, allié. Il résuma ainsi toute la psychologie de leur condition, lui déclarant qu’elle devait faire attention dans la sélection de ses égaux, si jamais l’envie lui prenait d’en avoir, car les hypocrites, les profiteurs et les menteurs étaient dangereux.

« Sale Moldus ! »

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez été puni ? Olympia s’en souvenait parfaitement. C’était l’été précédant sa rentrée à BeauxBâtons, lors de leur voyage en Grèce. Leur voyage s’était très bien déroulé, mais ils avaient commis l’erreur de ne pas visiter seulement le côté "sorcier", et lors d’une promenade côté moldu, Olympia avait, dans le but de s’amuser, repeint toutes les maisons d’une rue en vert. C’était un très beau vert, certes, mais cela restait une violation du Code du Secret Magique, en territoire étranger, de plus. Les Rosier s’en sortirent grâce à Andreus, qui après avoir décliné son identité ainsi que sa fonction leur avait promis que cela n’arriverait plus et que c’était de la magie involontaire. Une fois de retour au Manoir, Andreus priva sa fille de baguette pendant une semaine et lui jura que si elle violait à nouveau le Code du Secret Magique, elle aurait "de graves ennuis…"

« BeauxBâtons, et les trois Rosier »

Olympia, neutre à l’extérieur, trépignait d’impatience à l’intérieur, à l’idée de rentrer à BeauxBâtons. Enfin ! Après tant d’années à espérer, à attendre, à rêver de cette école, on lui donnait le droit d’y entrer ! Druella ne pourrait plus se vanter, et Evan pourrait lui raconter sa vie quotidienne sans craindre de la froisser ! Désormais, elle était considérée vraiment comme une sorcière. Désormais, une nouvelle vie, qui promettait d’être palpitante, s’offrait à elle. Ses parents, impassibles, regardaient avec orgueil leur dernière enfant monter dans l’avion qui l’emmènerait à BeauxBâtons.

« 1942 : »

« La gloire, enfin ! »

« Durant cette réception, du vingt-deux février 1942, Deux sorciers faisant partie de cette famille, et qui viennent de rejoindre BeauxBâtons seront présentés : Tout d’abord, Silvanus Amphion Sarpedont, né le vingt mars 1930, et ensuite Olympia Tellerise Rosier, née le seize décembre 1930. Je vous prie de les applaudir. »
Des applaudissements tranquilles, des sourires appréciateurs, les deux enfants se tiennent bien droits, la tête haute, les épaules en arrière et le cou tendu. Ils assistent à leur ovation, dans un état de félicité presque absolue du côté d’Olympia. Voir tous ces gens l’applaudir, lui procure un sentiment d’allégresse si plaisant qu’elle ne désire qu’une chose, qu’ils continuent à applaudir.

« Vacances ? Eh non, pratique de la magie noire. »

Olympia aimait la magie. Indéniablement. Elle aimait aussi son école, autant pour son aspect que pour ce qu’elle lui apportait. Elle était revenue pour Noël chez ses parents, pour son anniversaire, et en février, pour la Réception Hivernale, au cous de laquelle elle avait officiellement été présentée à sa famille. Elle n’était pas revenue à la Toussaint, ni à Pâques pour le plaisir de rester avec son frère dans la magnifique château, à s’amuser aux dépens des nés-moldus et des traîtres à leur sang. De plus, elle savait pertinemment que son été, elle le passerait à apprendre, à retenir, mais aussi à pratiquer la magie noire. Elle était fière de ses connaissances, et de leur utilité, bien qu’elle ne se soit pas battue en duel pour l’instant, car son frère était intervenu à chaque fois, et savait qu’elle avait de la chance d’avoir pour père Andreus Rosier.

« Étude des moldus, la seule utilité : connais tes ennemis pour mieux leur nuire. »

En deuxième année, les élèves avaient le choix entre plusieurs options, comme Divination, Arithmancie, Étude des Runes, Science de l’art magique français, Alchimie… Et tant d’autres. Cependant il y avait une, une seule option, qu’Olympia ne comprenait pas : Étude des Moldus. Mais quelle était l’utilité d’étudier ces sauvages, plongés dans une guerre destructrice actuellement, non mais vraiment ? Il n’y avait de son point de vue au-cu-ne espèce d’intérêt à prendre cette option. Aucun avantage. Étrangement, son frère ne semblait pas de cet avis, et bien que ne l’ayant pas prise il lui trouva une fonction bienfaitrice : « L’utilité de cette option est de connaître ses ennemis pour mieux leur nuire , Olympia».

« 1943 : »

« Réception des Rosier et Incident»

Après avoir fini sa deuxième année avec brio, Olympia, qui devient lentement adolescente, assiste à la Réception Estivale (le Bal Estival), des Rosier. Comme il est organisé cet été dans leur Manoir, elle a peu de chemin pour se rendre à la salle de Bal, et à quelques dizaines de minutes du début des festivités, elle est encore dans sa chambre, en train de se faire coiffer par une elfe de maison. Du moins, c’était le cas avant que sa sœur ne fasse irruption dans sa chambre, pour lui voler une toilette. Olympia ne réagit pas, tout au plus pince-t-elle les lèvres. Elle ne peut pas bouger, car elle risquerait sa coiffure. Frustration ? Non, machiavélisme. En effet, Druella oublie trop souvent que sa sœur ne s’embête pas de règles ou de lois et use de magie en quelque lieu que ce soit.
Discrètement, elle jette un sort à la poignée de sa penderie, juste avant que sa sœur ne l’atteigne. Le résultat est à la hauteur de ses espérances ! Druella, la main droite couverte de cloques et de marques de brûlure, a hurlé. Maintenant, elle est finie. Elle n’assistera pas à la réception. Et Olympia ne l’en savourera que plus.

« Poursuiveuse ou juste amoureuse du Capitaine ?»

Amoureuse. Quel nom stupide. Mais quel autre nom donner ? Olympia savait très bien qu’elle n’aimait pas Damien Montpendret, et qu’il ne l’aimait pas non plus. Ils… difficile de décrire la cause de leur relation, car elle n’en avait pas vraiment. Ils se sont croisés plusieurs fois, il l’a abordée, ils se sont mis ensemble. Le physique compte, mais c’était plus une affaire d’intérêt. Elle se demandait si elle avait pris la bonne décision, accepter. Parce que maintenant, cela amenait un autre choix, un peu délicat. Elle désirait intégrer l’équipe de Quidditch, qui lui apparaissait comme un tremplin pour la gloire et la popularité, mais surtout la gloire. Seulement, comme elle était avec le capitaine, un cinquième année, qui ne penserait pas que c’était la cause de son recrutement ? Elle ne serait pas jugée pour ses talents, et on la cataloguerait « favorisée ». Ce qu’elle ne voulait absolument pas.
Elle résolut d’attendre l'année suivante pour postuler, afin que le capitaine de l'équipe change.

« Une morte à Poudlard »

Une élève s’était faite tuer à Poudlard ? Voilà quelque chose qui n’arriverait jamais à BeauxBâtons, malheureusement. Apparemment, c’était une vieille légende qui datait approximativement d’un millénaire, un des fondateurs qui avait promis que son héritier reviendrait et tuerait les nés-moldus… Cela semblait grave, une morte, mais en fait, avec les bombardements, et Grindelwald et ses troupes, ce n’était qu’un fait divers, qui serait bientôt englouti dans les méandres de l’histoire. D’autant plus que les Autorités Anglaises feraient sûrement tout pour étouffer l’histoire.
Cependant mon père sembla très intéressé par l’histoire, et je ne pense pas que ce soit du à sa conscience professionnelle…

« 1944 : »

« Rupture et relation fraternelle »

[« Mon frère et moi avons une relation très honnête, dans le sens que je lui dis tout et qu’il me dit tout »]
Cela n’avait pas toujours été le cas, comme lors de la troisième année d’Olympia, durant laquelle sa relation avec Damien Montpendret s’était… développée, dirons-nous. Beaucoup trop, de l’avis de son frère, mais il ne lui avait rien dit, attendant son heure, attendant que l’occasion ne se présente d’elle-même.
Et cela arriva, au mois de mai 1944, moment où Olympia vint lui demander conseil pour une chose quelconque. Profitant de sa présence, car ils ne se voyaient pas beaucoup, l’idée de l’aborder alors que son condisciple et elle s’embrassaient le dégoûtant trop. Il lui parla, et à la fin, tout ce qu’on sait c’est qu’Olympia rompit. Sans aucune raison, sans aucun motif, comme leur relation avait commencé. Elle se rapprocha encore de son frère, et jusqu’à la fin de l’année elle s’arrangea pour le voir tous les jours.

« Déménager ? A cause d’un Héritier ? »

Andreus Rosier avait annoncé à sa famille son désir de déménager en Angleterre quelques jours avant la rentrée en quatrième année d’Olympia. Celle-ci trouvait l’idée dérangeante. Abandonner leurs manoirs ? Leur famille, même s’ils n’y tenaient pas ? BeauxBâtons ? Le beau temps de la France ? La délicieuse gastronomie du pays ? Pourtant, elle trouvait les objectifs de son père tout à fait légitimes : S’éloigner de Grindelwald ; Renouer avec la famille très éloignée de sa mère, les Flint ; Découvrir ce qui se passait à Poudlard ; et, bien sûr, le meilleur pour la fin, trouver l’héritier de Serpentard…

« 1945 : »

« Les examens d’Evan – Mention Gracieux »

Cette année, des plus réjouissantes, m’avait apporté beaucoup de souvenirs heureux, grâce au Quidditch, ma deuxième année en tant que poursuiveuse ; à mon petit cercle d’admiratrices, quelques hypocrites et des jeunes filles sympathique ; à mon grand cercle d’admirateurs, dont j’avais profité sans vergogne, Evan étant occupé à réviser pour ses examens . Devais-je ajouter que j’avais eu le plaisir de ne croiser que quatre fois ma sœur ? Cela m’avait permis –entre autres- de m’épanouir, autant physiquement que mentalement. J’ai décidé de, peut-être, devenir proche de quelqu’un –spirituellement parlant et amicalement parlant-, pour voir ce que cela faisait. A la fin de l’année, Evan a eu ses résultats : Mention Gracieux ! Il a voulu m’offrir un cadeau, et je n’ai pas pu refuser : un médaillon, qui s’ouvre sur son portrait.

« Encore un mort ? Cela devient intéressant »

Un autre élève est mort, à Poudlard. Il était de la même « maison » que l’autre victime. Coïncidence ? Il faudrait vérifier le statut de leur sang. Puisque c’est l’Héritier de Serpentard, apparemment, il y a une chance pour qu’il ne cible que les nés-moldus. Tout cela devient excitant. Dire que c’est ma future école !
Mon père, prudent comme il est, doit me trouver très compétente, pour me laisser y aller. A moins que ce ne soit juste parce qu’il est assuré que le meurtrier ne s’attaquera pas à une sang-pure. Je préfèrerais la première option. D’autant plus que j’ai reçu un autre livre de sa part : « Sorts sombres et enchantements obscurs ». Je compte bien m’entraîner cette année. Ce déménagement, c’est devenu une joie : Druella ne vient pas, elle doit passer ses examens cette année, et à Poudlard ils les passent lors de la cinquième année. Bonheur !
Evan sera avec moi. Mon père ne sera pas tout le temps avec nous, car il est auror, et même si Grindelwald n’est plus, certains de ses partisans doivent être… neutralisés. Ma mère a acheté un Manoir, et emmené presque tous nos elfes de maison, elle en a laissé deux en France, pour s’occuper de nos possessions.
Le portoloin est prévu pour quinze heures, et il est treize heures. Ce n’est qu’un au revoir, France.