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#Sujet: Confiance & Manipulation [Feat Eden] Dim 3 Mar - 21:46
Confiance & Manipulation
La Confiance est quelque chose de sacré, mais que faire quand on l'accorde à la mauvaise personne?
Pff... Quelle poisse. Être obligé d'aller à la bibliothèque pour un futur devoir pour un foutu prof... Enfin UNE foutue prof. Sundarkens s'était lâchée, elle voulait un devoir sur une autre de ses sales bestioles qui avait un nom encore plus débile que les autres. Nan mais franchement, où est-ce qu'ils étaient aller la chercher celle-là ? Dans un asile ? Probablement. Du coup, il était obligé de se traîner à la bibliothèque et franchement ça l'énervait. Un, parce que il détestait cet endroit, il y avait toujours toutes les personnes qu'il ne pouvait pas encadrer et de deux parce que bibliothèque égal travail, et travail égal ennui. Il tapa dans une pierre qui alla se cogner contre un mur. Pauvre pierre qui n'avait rien demandé. Si, elle n'avait pas à être là, c'est tout !
Il poussa un énième soupir avant de pousser la porte de la bibliothèque. Plusieurs regards se posèrent sur lui. Évidemment, ils n'étaient pas habitués à le voir ici. Il promena son regard dans la pièce et il s'arrêta sur quelqu'un en particulier. Une jeune fille qu'il connaissait bien maintenant. Eden Crisford. Il la connaissait pour plusieurs choses. D'abord, il l'avait vu de nombreuses fois à des dîners entre sa famille et la sienne. Et puis parce que cela faisait déjà un certain que le jeune homme manipulait la Serdaigle. Il s'efforçait d'être gentil et attentionné envers la jeune fille et elle était à présent convaincue qu'il était un être empreint de gentillesse et de bonté. Hum hum... Et il s'était acharné à lui faire croire ça et cela avait marché et il ne était très fier mais il n'avait exécuté que la moitié de son plan. Il restait encore une partie qui était toute aussi compliquée.
Si Abraxas savait bien une chose était qu'il n'allait pas tardé à être marié. Étant donné qu'il était seul héritier de la famille Malefoy, son père allait bientôt lui trouver une greluche à épouser. Et il n'en avait pas très envi à vrai dire. Il ne voulait même pas être marié du tout, mais de ce côté là il ne pouvait rien changer. Il pouvait par contre essayé de choisir sa futur épouse. Il suffisait de choisir une jeune fille de sang-pur, avec une bonne situation financière et une bonne place dans le monde des sorciers. Et il avait trouvé tous ses critères dans la jeune fille qu'était Eden. Et il avait même pu ajouter ses critères à lui. C'est à dire, plutôt mignonne (même si elle était brune), intelligente mais pas trop, facilement manipulable. Bref, tout ce qu'il lui fallait. Il fallait maintenant convaincre son père à elle et le sien aussi. Ainsi que elle. Car ce serait vraiment plus simple si la jeune fille tombait amoureuse de lui. Comme ça elle pourrait le recommander à son père. Père qui était aussi très important pour le jeune homme. Car avoir le directeur du bureau des aurors dans sa poche ce n'était pas rien !
Il s'avança vers la jeune femme qui était plongée dans sa lecture, et qui ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Il posa son sac et s'assit à côté de la Serdaigle. Elle ne semblait pas toujours l'avoir remarqué. Bon, il fallait maintenant trouver quelque chose de gentil à dire. Pff... Plus facile à dire qu'à faire. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui dire ? Il n'allait tout de même pas lui parler de la pluie et du beau temps... Enfin, une idée germa en lui. La mort de Morgan. C'était un ami proche d'Eden, il pouvait toujours lui dire quelque chose de gentil à ce sujet. Mais qu'est-ce qu'on dit à quelqu'un qui vient de perdre une personne proche. Il ne savait pas trop... Au pire il aviserait s'il disait quelque chose de travers.
« Salut, Eden. »
Bon début, essayions de faire un peu mieux.
« Je suis désolé pour ton ami, Morgan. Je sais que vous étiez proches tous les deux. Ça va tu tiens le coup ? »
Inutile de dire qu'il s'en fichait complètement aussi bien de savoir dans quel état elle était que de la mort du garçon... Il est mort et alors ?La Terre n'allait pas s'arrêter de tourner quand même ! Mais bon il prit quand même la peine de prendre un air compatissant.
Eden était... songeuse. Quelques jours après la rentrée, elle reprenait difficilement contact avec la vie de Poudlard, son agitation, ses rumeurs, ses histoires. Cette réadaptation était d'autant plus difficile qu'elle avait passé les vacances entières cloîtrée dans le manoir familial. Son père lui avait interdit d'en sortir tant que cette histoire de meurtre n'était pas résolue, et bien qu'Eden fut fortement attristée de ne pas pouvoir profiter de ce bel été pour aller visiter Olive (avec qui elle voulait sérieusement parler, maintenant qu'elle avait apprit pour sa maladie); elle ne pouvait réfréner une certaine joie à l'idée que son père ce soit inquiété pour elle. Mais de ce fait, ce retour dans l'activité continuelle de l'école l'avait profondément troublée. Et ce vide que laissait Morgan n'arrangeait rien, au contraire.
Ainsi étais-ce tout naturellement que la Serdaigle s'était rendue dans la bibliothèque pour travailler les devoirs qui les professeurs s'étaient fait un sadique plaisir de leur donner. Mais Eden n'était pas étonnée par ce nombre impressionnant de recherches/dissertations/exercices qu'elle avait d'ors et déjà à réaliser, après tout elle entamait sa dernière année à Poudlard, qui se clôturerait par les ASPICS si importants... Qu'elle n'avait pas l'intention de rater. Cela faisait donc près d'une heure que la bleue et bronze travaillait avec acharnement sur une table un peu à l'écart de l'entrée afin de ne pas être dérangée par les passants. Heure pendant laquelle elle avait elle avait vécue plusieurs humeurs différentes; de la déprimée, la rêveuse en admiration pour les étages de livres, puis en ce moment même à l'Eden sérieuse et appliquée totalement plongée dans sa lecture. Au point de ne même pas remarquer que quelqu'un s'était installé à ses côtés. Non, l'esprit d'Eden était en ce moment même en train de réfléchir au pourquoi du comment de la troisième guerrière gobeline, soit à des milliers lumières de son voisin. Bien heureusement, il restait un moyen possible pour la sortir de sa lecture, simple mais pourtant délicat : si une voix connue faisait écho dans ses oreilles, alors peut-être que cela pourrait la libérer de sa réfléxion....
....Si la voix d'Abraxas Malefoy s'adressait à elle, alors Eden allait immédiatement relever la tête, un air moitié étonné, moitié gêné, mais surtout ravi sur le visage. Quelle que soit son humeur, puisque la voix si douce et chaude d'Abraxas semblait avoir le pouvoir de la désintéresser de toute autre activité. Ainsi Eden releva-t-elle le visage, l'air moitié gênée, moitié étonnée, mais surtout ravie. Un petit sourire rêveur vint s'esquisser sur ses lèvres tandis qu'elle lui lançait un regard de... d'Eden en pleine admiration. Ce n'était pas de sa faute, elle savait qu'il était impoli de dévisager quelqu'un de la sorte mais le profil aristocratique du jeune Malefoy, son sourire d'ange à faire s'emmouracher un troll des montagnes et sa paire d'yeux bleu-gris étaient si captivants que... qu'elle en oubliait les règles de base de la bienséance. Ne pas regarder trop longtemps dans les yeux un garçon, rester attentive à ce qu'on lui disait, garder un air noble en toute circonstance.... Aspirés par cet être atypique qu'était Abraxas Malefoy.
Eden réussir tout de même à se sortir de sa contemplation en avisant l'air inquiet du jeune Serpentard.
« ...coup ? »
Euh.......... Hum? Problème, problème à l'horizon. Elle n'avait pas écouté le moindre mot de ce que lui avait dit Abraxas. Quelle idiote! Eden se sentir rougir, et repoussa ses épais cheveux bruns derrière ses épaules le temps de trouver un moyen de se sortir de là. Mince, pour une fois que quelqu'un venait lui parler, elle devait avoir l'air super bizarre. Que dire...
« Bonjour Abraxas. Tu as passé de bonnes vacances? »
Oui, bon, il y avait pire comme remarque. Certes, on pouvait aussi trouver mieux mais, au vu de la situation, Eden avait préféré ne pas prendre de risque. Avec un peu de chance, il n'avait fait que la saluer pendant le court (ou long peut-être, elle ne savait pas) moment d'absence qu'elle avait eu.
« Qu'est-ce qui t'amène ici? » demanda-t-elle aussi, parce que Abraxas Malefoy venant dans la bibliothèque était aussi rare que de croiser un licorne se baladant dans les couloirs... Et que qu'Eden espérait aussi un peu (un tout petit peu) qu'il pouvait être là pour elle....
Abraxas Malefoy
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La Confiance est quelque chose de sacré, mais que faire quand on l'accorde à la mauvaise personne?
Pff... Pourquoi est-ce qu'elle la regardait comme ça ? Il avait quelque chose sur la figure ? En plus elle avait vaguement l'air de quelqu'un qui n'écoutait absolument rien de ce qu'il était en train de raconter. Ou peut être qu'elle l'écoutait... En fait il ne savait pas très bien, car toutes les fois ou il était venu parler à Eden Crisford remontaient à... pas beaucoup. Il ne connaissait pas trop la jeune fille, il savait juste sur elle ce qui était intéressant à savoir pour lui. Comme son statut, ses relations... C'est surtout ça qui l'intéressait chez la jeune fille, pas elle même. Non ce n'était pas méchant, c'est juste... Abraxas. Il ne s'intéressait qu'à lui même pas aux autres, alors faire de la peine ou pas à ceux qui l'entouraient, il s'en fichait comme de sa première chaussette.
Bref, le fat est que la Serdaigle continuait de dévisager le Serpentard qui essayait de se montrer, gentil avec elle. Et qu'il attendait qu'elle daigne lui répondre ou faire quelque chose au lieu de continuer à le dévisager de la sorte. C'est vrai qu'elle faisait un peu flipper tout de même. Pourquoi est-ce qu'elle devenait toute rouge comme ça, toute seule ? Il n'avait pourtant rien dis de gênant ou embarrassant, si ? Elle était tout de même un peu étrange cette fille...
« Bonjour Abraxas. Tu as passé de bonnes vacances ? »
Hein ? Heu, elle avait des soucis ? Parce que là, Abraxas commençait vraiment à regretter d'être venu lui parler, convaincu que la jeune fille était folle. Certes plusieurs personnes pensaient qu'elle était légèrement, ou pas, siphonnée mais Caleb lui avait assuré que c'était une jeune fille très agréable et très gentille. Ba, Abraxas ne le voyait pas là. Il se recula légèrement, pas sûr de savoir quoi dire ou faire.
Ou alors, elle évitait le sujet... Cela pouvait être une autre solution, peut être que parler de machin lui faisait de la peine... Mais bon, elle restait tout de même bizarre cette fille.
« Bien, je te remercie. Mais c'est pas vraiment de ça que j'étais en train de te parler.
Il avait parler d'une voix un peu hésitante ne sachant pas vraiment comment réagir dans une telle situation. Ou alors, elle avait des absences... Bref. Passons à autres chose, il n'allait tout de même pas passer tout son temps à essayer de trouver ce qui n'allait pas chez elle, de toute façon il s'en fichait. Ou pas.
« Qu'est-ce qui t'amène ici ? »
Il la regarda un peu bizarrement comme si il n'avait pas compris, le temps que l'information monte à son petit cerveau. Ah elle aussi elle se demadait ce qu'il faisait là ? C'est vrai que voir Abraxas Malefoy dans une bibliothèque ne devait pas être quelque chose de très commun pour ne pas dire rare.C'est vrai ça d'ailleurs, qu'est-ce qu'il fichait là ? Ce qui était sûr c'est qu'il n'était pas venu spécialement pour parler à Eden, il n'avait pas que ça à faire et puis il ne serait jamais venu à la bibliothèque de son plein gré. Ah mais oui ! Le devoir qu'il devait rendre au à la prof de soins aux créatures magiques. Il poussa un soupir d'ennui face à ce souvenir si pénible qui promettait de longues heures de travail... sauf si... Eden était à Serdaigle, elle devait donc sûrement être intelligente et avoir des bonnes notes elle pourrait peut être l'aider qui sait ? Il lui fit un petit sourire à la Abraxas, et répondit d'une voix mielleuse.
« Oh, je suis là pour un devoir que je dois rendre... euh je ne sais plus quand exactement enfin bref. Donc je me disais que la bibliothèque serait un bon endroit pour... travailler. »
Et là il espérait vraiment qu'elle lui sorte, ''tu veux que je t'aide ?'' parce que déjà il ne voulait pas le faire et ensuite parce que cela l'aiderait sûrement à mettre son plan à exécution.
Par Merlin, comme elle l'avait redouté, Abraxas n'avait pas fait que la saluer. Pourquoi ne l'avait-elle pas écouté lorsqu'il lui avait parlé? Malheureusement, Abraxas avait toujours cet effet sur elle. Elle était fascinée par son physique angélique, par ses manières de sang-pur, par le comportement parfait qu'il adoptait avec elle. Contrairement à tant d'autres, il ne l'approchait pas pour se moquer, il ne l'évitait pas; non, il se comportait avec elle comme si elle était normale. C'était ce qu'Eden avait toujours rêvé.
La réponse du jeune homme eut le mérite de faire sourire Eden avec un certain amusement... Sourire qu'elle fit rapidement disparaître par politesse. Cela expliquait tout, Abraxas n'était pas un élève des plus sérieux, contrairement à elle. Néanmoins, elle se sentit en même temps déçue. Le minuscule espoir de se voir être la raison de sa venue s'envolait en fumée (en même temps, qui viendrait à la bibliothèque pour parler avec l'étrange et lunatique Eden Crisford?)... Mais elle était habituée au fait que personne ne veuille d'elle. Ce n'était pas grave. Pas grave du tout.
Cachant difficilement sa déception (elle était dans une période ou il lui était difficile de dissimuler ses émotions), Eden eut un faible sourire... Passer ces mois presque en captivité dans son manoir lui avait presque fait oublier comment se comporter en société. Abraxas, qui avait eu une éducation aussi pointilleuse que la sienne remarquerait la moindre erreur; elle devait faire attention si elle voulait se faire bien voir. Car oui, depuis la première fois ou l'héritier Malefoy était venu la voir, Eden avait décidé de faire de grands efforts pour contenir son lunatisme et essayer d'être une fille, une femme, et une sang pur parfaitement normale; un modèle pour quiconque. Et une femme idéale... Ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait particulièrement, mais Eden avait recommencé le même "jeu" qu'avec Arthur. Lorsque l'héritier Everard s'en était allé à l'étranger, sans même prendre la peine de rompre avec elle et l'abandonnant à sa solitude; Eden lui en avait terriblement voulu. Surtout qu'elle avait passé des mois à feindre l'amour, culpabilisant grandement, et ce pour rien... Ou alors juste pour obtenir des résultats à l'opposés de ceux qu'elle avait prévus : son père l'avait fortement disputée pour avoir fréquenté un homme déjà fiancé (alors qu'à l'origine, elle était là la première). Et Abraxas sans s'en rendre compte (du moins le croyait-elle) allait lui permettre de se racheter auprès de son père, de regagner son estime et de prouver qu'elle était capable d'appâter n'importe quel parti même le plus important du moment!!
« C'est ton jour de chance Abraxas... D'ailleurs je viens de me rendre compte que je ne t'avais jamais demandé l'autorisation avant de te tutoyer. Cela ne te dérange pas? »
Eden compatissait pour Abraxas. Il semblait débordé par ses devoirs et ne pas savoir par ou commencer. Heureusement pour lui, la jeune femme avait toujours été portée à aider les autres avec bon gré (ce qui expliquait sûrement son désir nouveau de devenir médicomage). Décalant ses propres cahiers, elle sourit gentiment au jeune homme :
« Tu veux que je t'aide? »
Abraxas Malefoy
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La Confiance est quelque chose de sacré, mais que faire quand on l'accorde à la mauvaise personne?
« C'est ton jour de chance Abraxas... D'ailleurs je viens de me rendre compte que je ne t'avais jamais demandé l'autorisation avant de te tutoyer. Cela ne te dérange pas? »
Heu... Et c'était quoi ce changement ? Elle était en mode petite fille paumée et là elle passait à la parfaite sang-pur ? Étrange. Elle faisait de plus en plus peur cette fille. Il ne comprenait pas pourquoi elle traînait toujours avec eux. En même temps, lui il ne lui parlait pas vraiment. Il avait toujours trouvé qu'elle ne faisait que suivre Elena. Comme un chien suivrait son maître. Au fond, il ne s'y était jamais réellement intéressé jusqu'à ce que Caleb lui parle un peu plus d'elle.
« Non, cela ne me dérange pas du tout... Me permets-tu de le faire aussi ? »
Pendant qu'on y est, autant faire le parfait sang-pur bien élevé aussi. Il savait très bien le faire, Malefoy oblige. Il savait très bien faire les faux sourires et le garçon parfait que ses parents avaient très bien éduqués alors qu'en fait dans sa vraie... nature il n'était pas du toute comme ça. Il était beaucoup plus déconneur et apte à faire des conneries. Plus débiles les unes que les autre. Mais bon, on pouvait dire que le Serpentard avait avaient plusieurs faces cachées. Mais sa vraie personnalité, il ne la montrait qu'en présence de Caleb et Elena, ses meilleurs amis. Le reste du temps il jouait souvent un rôle, pas trop différente de son véritable caractère mais tout de même un peu différent.
« Tu veux que je t'aide ? »
Abraxas la regarda décontenancé. Elle lisait dans ses pensées ou quoi ? Elle était vraiment... surprenante. Mais il était tout de même très content parce qu'il avait trouvé quelqu'un pour ''l'aider'' à faire son devoir. Enfin, elle allait sûrement faire plus que l'aider. Abraxas n'était pas branché études et cela se savait.
« Cela serait vraiment très gentil de m'aider mais tu risque d'y passer du temps. Je ne suis pas très... scolaire dirons-nous. »
La manipuler serait peut être plus simple que prévu. Surtout que quand Abraxas parlait avec cette voix mielleuse et douce et qu'il faisait ces yeux là, il obtenait souvent ce qu'il voulait. Il avait appris à faire ça vers l'âge de cinq ans. Il voulait que sa mère lui achète un truc, et elle avait dit non. Abraxas avait alors fait une bouille des plus craquantes comme celle qu'il arborait en ce moment et Mrs. Malefoy avait craqué. Et depuis c'est une arme fatale pour lui.
Eden Crisford était vraiment un bon parti. Et son père serait vraiment fier de lui si il pouvait... l'obtenir. Même si il savait que la jeune fille avait un petit côté... mesquin. A voir comment elle manipulait Everard ! Mais maintenant que celui là s'était barré, Eden était pour lui.
Dernière édition par Abraxas Malefoy le Mer 1 Mai - 16:22, édité 1 fois
Eden avait reprit son rôle de sang pur bien élevée, le rôle le moins difficile à jouer pour quelqu'un qui avait été élevé ainsi depuis sa petite enfance... Malheureusement il ne résistait jamais longtemps face à son lunatisme. Enfin pour le moment, la belle jeune fille avait l'impression de plutôt bien maîtriser la situation. Elle parlait avec Abraxas Malefoy en le tutoyant sans que cela ne l'offense, il venait même de lui retourner la question. Elle était contente.
« Evidemment! » dit-elle d'une voix un tout petit peu plus aigue que la moyenne, retenant un cri de joie de petite fille contente quand le grand sorcier lui offrait une patacitrouille. C'était presque pareil : Abraxas Malefoy la tutoyait. Elle était tutoyée par Abraxas Malefoy. Ouah! Cela montrait qu'il l'appréciait bien, en fait, assez pour laisser de côté le vouvoiement habituel des gens bien nés. Déjà qu'habituellement Eden était assez... instable, émotionnellement parlant; c'était seulement la deuxième fois qu'un garçon semblait s'intéresser à elle et cette fois là elle était un peu plus sensible au charme de l'éphèbe... Arthur était loin d'être laid, bien entendu, mais il correspondait moins aux critères du prince charmant sur son dragon aux écailles scintillantes qu'Eden avait toujours rêvé. Alors que Abraxas... Il avait le physique, le comportement parfait. Il semblait charmant, intelligent (bien que peu scolaire, mais cela ne déterminait rien) et sa famille était très riche et réputée. Eden était comme la petite fille en elle qui attendait juste un peu d'attention et d'affection d'autrui. De par ce fait, la compagnie d'Abraxas la rendait toute joyeuse.
Ca n'alla pas en s'arrangeant. Le sourire que lui adressa Abraxas fut comme un coup au cœur. Elle se sentir rougir violemment face à la voix si douce, si persuasive d'Abraxas et à ses yeux de fléreur battu... Oh, a-do-ra-ble! Eden, même si elle l'avait voulu, aurait été incapable de résister à une telle expression qui donnait à Abraxas un air plus angélique que jamais. Il était le genre d'individu à qui on aurait donné le bon dieu sans concession. Même si elle n'avait déjà à l'origine pas l'intention de le laisser seul avec ses devoirs, non décidemment elle se devait de l'aider. Ne serais-ce que pour trouver une excuse de passer plus de temps avec lui, ne serais-ce que pour avoir l'impression d'être utile et appréciée encore un peu... Et puis aussi pour tenter de gagner à sa cause Abraxas et de montrer à son père à quel point ses fréquentations étaient honorables.
« Ne t'inquiète pas pour ça, ça me fait vraiment plaisir de pouvoir t'aider. De plus, nous avons certains cours en commun, donc nos devoirs ne doivent pas être si éloignés... J'ai toute mon après-midi à t'accorder, si tu le veux. »
Cette fois, Eden avait parlé avec assurance et un certain professionnalisme... La Serdaigle érudite, altruiste et sérieuse en elle se réveillait. Elle avait certes déjà beaucoup de travail, mais elle n'allait pas avouer à Abraxas qu'elle faisait une croix sur ses propres devoirs pour l'aider. C'était dans la nature d'Eden de chercher à faire plaisir aux autres et à contenter leurs désirs du mieux; même si cela la mettait dans une position difficile. Sauf que contrairement aux apparences, elle n'était pas complètement crédule. Eden jouait souvent le rôle de la bonne poire, celle qui subissait les moqueries sans broncher, celle qui suivait les autres avec plaisir juste pour se sentir utile et aimée, celle qui malgré sa bizarrerie n'était pas des plus futée... C'est ce qu'on croyait. Parce qu'après tout, Eden restait une Crisford. Elle avait hérité de la vive intelligence de son père, et son don pour comprendre les émotions des autres la rendait certes très sensible mais lui permettait aussi à certains moments de deviner des choses... Comme maintenant.
« Tu sais que tu pouvais aussi me le demander directement? » Car oui, elle se doutait qu'Abraxas, voyant une Serdaigle qu'il connaissait avait fort probablement pensé à profiter de ses connaissances... Et puis, qui sait, peut-être seulement pour apprendre à la connaître un peu plus? Cela lui semblait faire des mois qu'elle ne s'était pas sentie aussi... vivante. Comme si ce qu'elle faisait avait un sens, enfin.
Abraxas Malefoy
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#Sujet: Re: Confiance & Manipulation [Feat Eden] Mer 1 Mai - 16:24
Confiance & Manipulation
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« Evidemment! »
Abraxas lui sourit. Bon maintenant qu'on avait fini avec les... politesses à deux mornilles, on allait pouvoir, peut être, continuer la mission ''Eden Malefoy''. Et Abraxas était content de lui parce que cela semblait même trop facile ! Sérieux, cette fille n'était vraiment pas compliquée, tant mieux ! Au moins elle ne lui prendrait pas la tête pour un oui ou pour un non. Bon point. Mais la priorité était déjà qu'elle soit complètement dingue de lui pour qu'elle soit un nouveau joujou pour le Serpentard. Abraxas aimait bien les joujoux. Surtout quand ils étaient facilement maniables. Et Eden allait sûrement devenir un bon joujou.
La jeune fille rougit quand il avait sortit une de ses armes secrètes. Très bien, il en avait encore plein d'autre, mais il était peut être un peu trop tôt pour lui montrer la panoplie. Mais en même temps, plutôt elle serait amoureuse de lui, plutôt tout ça sera réglé. Il faudra juste qu'il la surveille de temps à autre parce que Abraxas ne partageait pas, alors si un crétin décidait de vouloir lui piquer son jouet, il le paierait très cher. Déjà qu'il avait failli refaire le portrait de l'autre imbécile d'Everard parce qu'il avait osé s'intéresser à la même fille que lui, alors si en plus, les choses devenaient plus... concrètes entre Eden et lui l'autre couillon allait souffrir !
« Ne t'inquiète pas pour ça, ça me fait vraiment plaisir de pouvoir t'aider. De plus, nous avons certains cours en commun, donc nos devoirs ne doivent pas être si éloignés... J'ai toute mon après-midi à t'accorder, si tu le veux. »
Il lui sortit un autre sourire à la Abraxas, histoire de continuer un peu son manège.
*Ce qui me laisse toute l'après midi pour te faire tomber amoureuse de moi.*
Il l'avait pensé mais pas dis, parce que cela aurait été mal vu et surtout très con. Il aurait tout foutu par terre.
« C'est très aimable à toi de bien vouloir m'aider. Et, moi non plus je n'ai rien à faire de particulier. Je suis tout à toi. Tu peux faire de moi ce que bon te semble. »
Il n'était pas très sûr qu'elle comprenne ses allusions ou non. Elle était peut être trop prude, trop coincée. Et puis, il espérait aussi que si elle comprenait ça de … travers, qu'elle ne le prenne pas mal. Après tout, il n'avait rien dit de mal.
« Tu sais que tu pouvais aussi me le demander directement? »
Il la regarda, intrigué puis lui sourit. Perspicace aussi ?
« Je ne voulais pas m'imposer. Et puis je me suis dis que, une fille comme toi devait avoir des tas de chose à faire plutôt que de se préoccuper de moi. »
Il sortit ses affaires, et le fameux devoir. N'empêche que si il réussissait son coup, il pourrait peut être concevoir d'arrêter de harceler Sundarkens. Concevoir. Il étala le tout sur la table, rien que de voir ça, ça le déprimait. Les cours, les devoirs... C'était vraiment... déprimant. Il se tourna vers la jeune fille qui semblait regarder le sujet.
« C'est quoi ton parfum ? Parce que, il est très agréable tu sais. »
« Je ne voulais pas m'imposer. Et puis je me suis dis que, une fille comme toi devait avoir des tas de chose à faire plutôt que de se préoccuper de moi. »
Eden rougit légèrement, touchée par l'attention que lui portait ce jeune homme si incroyable. Elle n'aurait jamais ne serais-ce qu'imaginer que quelqu'un d'autre que Arthur puisse réellement s'intéresser à elle. Au point que ça lui paraissait étrange, et suspect presque. Serais-ce Elena qui aurait glissé à Abraxas de s'approcher d'Eden pour la sortir de son éternelle solitude? Ou encore Olive? Non, pas Olive, Eden la connaissait trop bien et savait qu'elle ne s'entendait pas vraiment avec le beau Malefoy.
La Serdaigle sourit avec douceur à Abraxas, flattée.
« Une fille comme moi? Tu me flattes inutilement, je ne suis qu'une Serdaigle parmi tant d'autres, sans rien d'extraordinaire.... » excepté son lunatisme affolant, mais mieux valait taire la chose si elle voulait ne serais-ce que passer encore quelques minutes en la compagnie d'Abraxas. Elle savait qu'il finirait par la fuir de toute façon, agacé par ses changements continuels. Et d'avance, cela la blessait. Le pâle visage d'Eden s'assombrit, mais elle prit sur elle pour rester polie. « Tu te trompes, il n'y a pour le moment rien qui me ferait plus plaisir que de te rendre service. Montre moi donc ce devoir qui te pose problème. »
Elle le laissa sortir ses affaires, réellement impatiente à l'idée d'apporter son aide. Car Eden était l'une des rares personnes vraiment décidée à dédier sa vie à aider et suppléer les autres. Ce qui expliquait peut-être qu'elle se laisse si facilement marcher dessus....
Eden attrapa les exercices de son camarade, parcourant d'un regard sérieux les questions sur les habitudes des strangulots. Dommage, ce n'était pas du tout sa matière de prédilection, mais elle voulait impressionner Abraxas et pour cela, elle devrait faire de son mieux. La suave voix du Serpentard interrompit sa réflexion :
« C'est quoi ton parfum ? Parce que, il est très agréable tu sais. »
Etonnée, Eden releva le visage vers le blond, avant d'éclater d'un grand rire amusé; un rire qui aurait été mal perçu par les sang pur pour qui les femmes devaient être calme, respectueuses et discrètes.... Ce que serait Eden si ses émotions n'étaient pas aussi instables.
« En vérité, je n'ai pas mis de parfum ce matin. » Ce qui était exceptionnel, mais ses camarades de dortoir avaient élu domicile dans la salle de bain et pour ne pas arriver en retard elle avait du se hâter. « L'intention me touche mais, sais-tu, je ne me vexerais pas -bien au contraire! si tu me parles franchement. La franchise est la plus belle des qualités. Tu n'as pas besoin d'user de faux semblants en ma présence... »
Eden cessa de sourire en se rendant compte de ce qu'elle disait. Déjà, elle se sentait coupable. Elle donnait des conseils qu'elle même ne respectait pas. Elle avait mentit sur toute la ligne à Arthur, en mimant un amour qui n'existait pas. Elle était mauvaise. Et se sentit toujours coupable même un an après les faits.... D'une voix plus sèche, elle retourna son attention sur les devoirs d'Abraxas.
« Sur ce, travaillons. Les strangulots sont des créatures petites mais pouvant se révéler très dangereuse. On peut en trouver dans............. »
Ils passèrent le reste de l'après-midi ensembles, à travailler et discuter. Et Eden commençait à se dire que personne à part Olive et sa nourrice n'avait jamais fait aussi attention à elle que ne le faisait Abraxas.