Clyde Hornby ▌ Messages : 1281 Humeur : En couple avec : Marié à l'ô combien délicieuse Bonnie QUI SUIS-JE?Baguette: 21,2 cm, bois de meurisier et poil de doxyCamp: NeutreAvatar: Robert Sheehan
| #Sujet: Re: Si c'est une blague, elle n'est pas drôle (Clyde) Dim 16 Sep - 14:40 | |
| Clyde ne se retint de répondre un « je sais » ô combien prétentieux au « tu es tellement irrésistible » de Bonnie que parce que la rouge et or ne lui en laissa pas le temps. C'est vrai, à choisir, le poufsouffle aurait préféré avoir une compagne plus... agréable... et compatibles, dirons-nous, mais en y réfléchissant bien, personne ne pouvait véritablement s'entendre sur le long terme avec Clyde Hornby, alors même si Bonnie était tout l'inverse de ce qu'il était, ce n'était pas forcément la pire épouse qu'on pouvait lui mettre dans les pattes, presque la pire, mais pas la pire. C'est sûr, elle allait le fatiguer, sur le long terme, mais une épouse qui lui opposait un peu de résistance, ce serait sans doute plus amusant qu'une femme au foyer docile et effacée... Bon... avoir une femme qui lui ferait la popote, lui masserait les pieds, et le laisserait glander sans râler serait loin d'être désagréable (oui, Clyde était un brin misogyne, et il l'assumait complètement), mais sans doute un peu ennuyeux, à la longue. Oui, il n'y aurait pas que des inconvénients à avoir son interlocutrice pour femme... mais beaucoup quand même. au Bonnie coupait court à la conversation, et quand bien même le jaune et noir l'aurait bien prolongé uniquement pour embêter son interlocutrice, choisit de la laisser faire et de (presque) lui laisser le dernier mot. Il est vrai que leur conversation commençait à tourner en rond. Ils auraient tout le temps d'avoir d'autres discussions telles que celle-ci. Lui, il allait... faire la sieste. Oui, oui, faire la sieste. Contrairement à Bonnie. Clyde n'avait pas l'intention de protester contre ses parents. Il savait depuis des années qu'on le marierait de force, il s'était fait à l'idée. Et d'ailleurs, même s'il avait voulu se battre, ça lui aurait été demandé trop de force pour qu'il le fasse effectivement.
« Tu as raison, je vais te laisser. J'ai été ravi de discuter avec toi.» Il avança de quelques pas en direction de la porte. « On se revoit à notre mariage, ma belle. » Sur ces mots, il adressa un clin d'oeil à la jolie blonde.
Pauvre pauvre Bonnie, elle était vernie, avec un futur mari comme lui. Ce devait être un soulagement pour elle de le voir enfin quitter la pièce. Et c'en était un pour lui aussi, dans un sens. Il était parti avant qu'elle ait eu le temps de... répliquer... ou de lui sauter à la gorge... au bon moment, en tous cas. Il aimait provoquer les autres, et savait reconnaître les moments où il dépassait les bornes. Et dans ce genre de situations, il devait admettre qu'il préférait fuir les représailles. Oui, fuir, c'était lâche, mais pourquoi s'ennuierait-il à être courageux. Ça demandait bien trop d'efforts, et les efforts, au cas où vous ne l'aviez pas comprit, ce n'était pas son for. Et maintenant, il allait retrouver sa salle commune... et dormir, tiens ! |
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[Last] Bonnie G. Hornby ▌ Messages : 495 Humeur : En couple avec : Heureuse épouse de Clyde... QUI SUIS-JE?Baguette: 19 cm, Tilleul, Ventricule de dragonCamp: NeutreAvatar: Jennifer Lawrence
| #Sujet: Re: Si c'est une blague, elle n'est pas drôle (Clyde) Lun 24 Sep - 19:47 | |
| Par chance, Clyde n'insista pas, il lui laissait même l'honneur d'avoir le mot de la fin de cette si intéressante discussion. Tant mieux, Bonnie avait de plus en plus de mal à rester calme. Qu'est-ce que ça donnerait dans quelques années? Très bonne question. La jeune fille était au moins sûre d'une chose, ce ne serait pas de tout repos. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle? La vie conjugale n'était déjà pas un cadeau mais il fallait que ce soit avec Clyde. Ses parents voulaient-ils la pousser au meurtre peut être? Parce qu'elle ne tiendrait pas longtemps, rien que cette entrevue suffisait à fatiguer la jeune fille et à la mettre sur les nerfs. Enfin... peut être qu'elle trouverait des bons côtés à son futur époux. Au moins ce n'était pas un de ces arrogants de Serpentard. Non un vert et argent aurait été une catastrophe invivable pour Bonnie. Au moins Clyde était différent. Oui ça pour être différent, il était différent. Ne recherchait-elle pas ça quelque part, la différence? En effet, Bonnie ne voulait pas faire comme les autres, cela faisait partie d'elle-même. Mais là c'était quand même trop pour elle. Heureusement, son fiancé n'opposa aucune résistance et commença même à se diriger vers la porte. Dans le cas contraire, elle l'aurait poussé avec grand plaisir.« Tu as raison, je vais te laisser. J'ai été ravi de discuter avec toi. On se revoit à notre mariage, ma belle. » Cette fois-ci, c'est Clyde qui ne lui laissa pas le temps de répliquer. Ça lui était bien égal pour l'instant, car une fois mariés, elle ne lui laisserait rien passer. Bonnie n'allait quand même pas se laisser faire. Elle le regarda sortir de la salle tout en pensant à l'avenir. Qu'allait-il se passer une fois que Bonnie serait rentrée chez elle à la fin de l'année? Des cris et des contestations, ça c'était obligé. Mais elle savait très bien qu'elle ne pourrait rien empêcher malgré son refus catégorique. C'était sa famille après tout. Elle aurait dû se douter qu'elle passerait par la case mariage arrangé. Quelle joie de vivre parmi les sang-purs britanniques...
Elle soupira. La clémence du printemps ne l'atteignait plus de la même façon que tout à l'heure. Bon ce n'était pas la fin du monde non plus, mais il fallait maintenant qu'elle se fasse à l'idée. Pour l'instant elle était encore un peu tranquille. Mais qu'allait-elle faire dans l'immédiat? Elle n'en savait rien. Que fait-on généralement quand on apprend qu'on va se marier? Ça elle aimerait bien le savoir. En tout cas, elle était presque sûre que Clyde était parti roupiller quelque part. À chaque fois qu'elle le voyait, soit il dormait, soit... il avait l'air de dormir. Rien ne pouvait le perturber. Ce n'était pas plus mal d'un côté.
Elle resta un moment, immobile et seule dans cette classe. Les pas du Poufsouffle s'estompèrent peu à peu jusqu'à ce que le silence reprenne ses droits dans les alentours. Elle n'avait plus qu'à regagner sa salle commune après tout. Avec un peu de chance elle tomberait sur quelqu'un qui serait susceptible de papoter avec la jeune fille. Cela lui ferait le plus grand bien en tout cas. FIN |
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