C’est à Glasgow, un jour de pluie (pas tant parce que ce jour fut dramatique que parce qu’il n’est pas rare qu’il pleuve, à Glasgow) que naquit Clyde Hornby, fruit d’une année de mariage… potentiellement heureuse. Celui d’Ailein et Craig Hornby, deux sorciers de sang pur, soucieux au possible des traditions. Ils n’étaient peut-être pas plus aimants que des parents moyens, peut-être pas moins non plus, ils étaient… là de temps en temps, c’était tout ce qui comptait pour Clyde qui, de toute façon, ne mit pas longtemps à se débrouiller parfaitement tout seul. Clyde, pour s’amuser (que sait-il faire d’autres) aime à répéter que les moments les plus parfaits qu’il connut dans sa vie furent ceux qui eurent lieu avant la naissance d’Olive, quand bien même il n’a évidemment plus aucun souvenir de cette période. Je vous l’accorde, c’est loin d’être sympathique, et en plus de cela, ce n’est pas complètement vrai. Pas complètement. Mais il ne faisait aucun doute, malgré tout, que l’arrivée d’Olive dans son existence allait bouleverser son enfance. Elle naquit un an après lui. Comme tout grand frère qui se respecte, il la haït et fut jaloux d’elle à la seconde où on la lui présenta. Il semblerait même qu’en signe de mécontentement, il ait un jour démembré la poupée en chiffon de sa petite sœur. Les enfants sont cruels… À la naissance de sa deuxième petite sœur, Abby, il fit bien moins de bruit, sûrement parce qu’il avait grandi, et que ce petit jeu ne l’amusait plus. Clyde, petit déjà, avait tendance à se lasser très rapidement. Il était incapable de suivre très longtemps une activité précise sans s’ennuyer. Il n’aurait ainsi jamais pu, comme Olive, maîtriser un quelconque instrument de musique. Il considérait qu’il y avait bien trop à voir et à découvrir dans la vie pour se contenter de se plaire à faire une seule et unique chose. Petit, Clyde était un gamin hyperactif (loin du je m‘en foutiste flemmard et partisan du moindre effort qu‘il est aujourd‘hui), aimant, par exemple, enfermer leur elfe de maison dans un placard, ou à terroriser les gnomes de leur jardin. Ayant grandi dans une grande propriété, il possédait le terrain de jeu idéal, et trouvait toujours le moyen de ne pas s‘ennuyer. Somme toute, son enfance fut heureuse. En tous cas très insouciante, malgré le milieu pour le moins… austère, dans lequel il avait été forcé d‘évoluer, sûrement parce qu‘il avait le don de tout prendre à la légère.
…Il eut malgré tout du mal à ne pas se sentir affecté par le drame familial qui se produisit lorsqu‘il eut sept ans. Sur le coup, il n‘avait pas vraiment compris. C‘est avec l‘âge qu‘il finirait par véritablement comprendre à quel point ce qu‘on lui avait appris ce jour là était important. Quand il atteint ce qu‘on appelle à tort l‘âge de raison (un âge que Clyde ne connaîtra sûrement jamais), ses parents lui apprirent en effet qu‘Olive était malade, une maladie grave. Très grave. Dès lors, beaucoup de choses changèrent. Olive était confinée à l‘intérieur, et par la force des choses, Clyde se rapprocha davantage d‘Abby, qu‘il pouvait voir plus souvent. La situation l‘amusa, dans un premier temps. Le garçon s‘amusait même à inventer des stratagèmes pour obliger Olive à sortir en plein soleil. Il ne se doutait pas bien sûr, que tout était si grave. C‘est plus tard, en étant renseigné davantage, qu‘il comprend qu‘il ne pourra pas profiter de sa sœur très longtemps. Il ne le montre pas, ne l‘a jamais dit à Olive, et ne le lui dira certainement jamais, mais la perspective de la perdre l‘angoisse terriblement, et il en veut à ses parents pour la façon dont ils ont fini par traiter leur propre fille, il le leur a fait comprendre à travers une attitude insolente, faisant tout, malgré tout, pour qu’elle ne soit jamais associée à la maladie d’Olive. Laa seule façon qu‘il a trouvé afin de ne pas sembler affecté a été d‘en jouer… mais cela arriva plus tard. Quand ils furent tous deux à Poudlard.
Car bien sûr, et sans aucune surprise, lors de l‘été de sa onzième année, Clyde reçu sa lettre d‘admission à la fameuse école de sorcellerie. Rien d‘étonnant à cela, après tout, puisque les parents de Clyde avaient tous deux fait leurs études là. À Serpentard, bien évidemment… C‘est pourquoi, afin de ne pas perpétrer la tradition, Clyde fut envoyé à Poufsouffle, non sans inciter très sérieusement le choixpeau à l‘y emmener, il n‘avait aucune envie de se retrouver au milieu de ces péteux tout de vert vêtu. Et les autres maisons ne lui plaisaient pas davantage. Clyde n‘était certes pas idiot, mais studieux encore moins, alors Serdaigle, non merci. Et puis, il trouvait que les Gryffondors étaient des crétins. N‘avaient-ils donc pas compris que pour vivre heureux, il fallait vivre caché, et ne pas se jeter dans la gueule du loup sous prétexte qu‘une grand-mère était en train d‘être ingérée dans son système digestif.
Oui, Clyde se plaît à Poudlard en général, et à Poufsouffle en particulier. Il fut d‘ailleurs plus que ravi de voir Abby intégrer sa maison elle-aussi, quand elle fit son entrée à l‘école, imaginer l‘air horrifié de ses parents représentait pour lui un plaisir immense. Olive, elle, au regret de Clyde (quand bien même il ne cessait de répéter qu‘au moins, il ne l‘avait pas dans les pattes), atterrit à Serpentard. Dommage. À Poudlard, loin de ses parents, Clyde prit de plus mauvaises habitudes encore que lorsqu‘il vivait dans le domaine familiale. Il y apprit l‘hédonisme, et l‘insouciance. En tout ce qu‘il fait, Clyde ne voit qu‘un gigantesque jeu. Il est toujours plus simple de considérer les choses à la légère que de s‘appesantir sur son sort (raison pour laquelle il menace gentiment Olive de dire la vérité à tout le monde, pour le fun). Dans ses relations aux autres, il n’est jamais véritablement sérieux. Pourquoi s’embarrasser avec tout ça? Il vit au jour le jour. En cours - quand il daigne s‘y rendre, il ne brille pas par ses résultats, se refusant obstinément à fournir le moindre effort… heureusement, il est intelligent, ce qui lui permit d‘obtenir ses BUSE de justesse sans rien faire. Malheureusement, il n‘eut pas autant de chance avec ses ASPIC. Il est bien le seul clampin de sa promo à avoir redoublé sa septième année. Mais vous savez quoi? Eh bien il s‘en fiche, en fait.
» Physique
Une chose est certaine, c‘est que physiquement, Clyde ne paye pas de mine. Oh, ce n‘est pas qu‘il est… laid… mais il n‘est pas exceptionnellement beau non plus. Enfin… disons que chacun a ses critères de beauté, et que Clyde, pour sûr, ne fait pas partie de la catégorie des sportifs musclés et bronzés qui font se pâmer ces dames. Clyde est grand, mais aussi fin qu‘une brindille. Il a beau manger comme dix, il ne prend jamais un gramme, et n‘a que la peau sur les os. La vie est injuste, je sais bien. D‘un naturel détaché et je m‘en foutiste, il possède en outre une démarche très particulière, qui oscille entre l‘opossum et … le maniaco dépressif vaguement shooté aux médocs.
Il faut croire qu’avoir une espèce de touffe brune, bouclée et indescriptible sur la tête était de famille, presque tous les Hornby en avait une. Hormis Abby, qui on ne savait par quel miracle, avait de parfaits cheveux lisses. Olive avait les cheveux bouclés, Clyde, lui… avait une espèce de forêt bourrée de nœuds sur le crâne. Il ne fait absolument rien pour arranger ça, d’ailleurs. Il ne lui serait pas difficile de se passer un coup de peigne de temps à autres, mais Clyde considère que se laver les cheveux est leur faire suffisamment honneur et les laisse donc reposer et pousser à leur guise sur sa tête. Autant dire que ces cheveux là n’ont pas vu de ciseaux depuis un bail.
De visage, Clyde vous dira qu’il est normal. Comme beaucoup d’autres, il a eu droit à sa poussée d’acné (à ses douze ans dans son cas) et a vu des boutons hideux lui recouvrir le visage pendant plus d’un an. Heureusement, il n’en garde plus la moindre trace aujourd’hui (ce serait malheureux, à dix-huit ans). Quand absence de boutons il y a, donc, la peau d’e Clyde est tout ce qu’il y a de plus lisse, ce qui a pour effet d’accentuer chacune des émotions qu’il exprime. Sa peau est très pâle, même si en comparaison avec Olive, sa peau semblerait brune. Ses yeux sont marrons foncés, ses sourcils un peu trop épais, ses traits fins, il a une fossette au menton, le visage un peu creusé. Que dire de plus?
Niveau vestimentaire, on ne peut pas tellement dire que Clyde prenne un soin très particulier à s’habiller, il n’aime pas vraiment perdre du temps à fouiller ses armoires pour trouver la tenue assortie à ses yeux ou autres conneries du genre. En gros, il est rare que ses tenues soient vraiment accordées les unes aux autres, et au fond il s’en fiche, il n’attache pas tellement d’intérêt à l’apparence, quand bien même il aime séduire : passer une heure à se pouponner dans la salle de bain, c’est perdre une heure durant laquelle on peut roupiller tranquillement.
» Caractère
Le caractère de Clyde? Oh… eh bien, commençons par le début : Clyde est un je m’en foutiste de première. C’est-à-dire qu’il ne prend jamais rien au sérieux, et ne considère rien comme étant important au point qu’il se fasse le moindre soucis. Clyde ne se soucie ainsi pas de son avenir, il laisse son lui du futur s’en charger, et se contente, en attendant, de se la couler douce. Il n’a pas réussi ses ASPIC l’année précédente, eh bien ce n’est pas pour autant qu’il va faire davantage d’efforts pour avoir ses examens cette année. Travailler n’a jamais été son truc. Et pourtant, il est loin d’être bête. S’il faisait un minimum d’efforts, il pourrait tout à fait avoir d’excellents résultats. Mais il n’est pas près à faire des efforts. Flemmard au possible, tout, pour lui vaut mieux que de remuer le petit doigt. Clyde est effectivement un paresseux de première catégorie, il peut passer des heures à ne rien faire, pour le simple plaisir… de ne rien faire.
Non, vraiment, il ne prend rien au sérieux. Pour lui, la vie n’est rien d’autre qu’un grand terrain de jeu, où il établit ses propres règles, se moquant bien qu’elles ne soient pas au goût de tous. Il saura ainsi tourner les sujets les plus graves en dérision. Ce qui, d’ailleurs, est certainement un moyen pour lui d’éviter d’affronter certaines réalités. S’il est très sociable et ne refuse jamais la conversation avec qui que ce soit, il est rare qu’il s’attache vraiment à quelqu’un. Ce n’est pas vraiment de la froideur de sa part, c’est juste qu’il n’accorde pas vraiment de crédit à l’amitié ou aux sentiments de ce genre. Il a quelques amis sincères, mais globalement, il n’aime pas s’embarrasser avec des relations trop exclusives, qui pourraient l’empêcher de faire ce qu’il lui plaît comme il lui plaît.
Il aime effectivement pouvoir évoluer librement, sans contraintes, indifférent à ce que cela peut avoir de mal. Souvent inconséquent, d‘un détachement qui peut friser l‘insolence, il n‘est pas toujours apprécié, mais peu lui importe. Il préfère, en vérité, ses ennemis à ses amis… avoir des ennemis, c‘est beaucoup plus amusants. Faute d‘être peut-être l‘être humain le plus dynamique de l‘univers, au moins, il a de l‘humour… pas forcément bon, l‘humour, mais de l‘humour quand même. Il passe souvent pour le cancre, le rigolo de service. Le fait qu‘il ait redoublé n‘y aide certainement pas beaucoup. Clyde assume totalement ce rôle. Il faut dire qu‘il ne manque pas d‘assurance ou de confiance en lui, être au centre des attentions n’est pas forcément ce qu’il recherche, mais cela ne lui pose aucun problème.
» Vous
PRENOM - Plectrude Ignacia Belvédère PSEUDO - Tommy, Nathy, j'en passe et des meilleures AGE - 21 ou presque :3 NOMBRE DE LIGNE - va savoir COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? - C'est une longue histoire. Je me suis réveillée, un matin, et j'ai eu une révélation... QUE PENSES TU DU FORUM ? - ACTEUR SUR VOTRE AVATAR - Robert Sheehan UN MOT POUR LA FIN ? - You're playing with the big boys now - cette fiche a été écrite sur fond de BO du prince d'Egypte, voilà voilà
Encore un nouveau compte?! Oo Bon, bah alors re-bienvenue à toi!!! xD Je sens que ça va être amusant que d'avoir le grand-frère et la petite-soeur sur le forum... ^^
Clyde Hornby
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