AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  MembresMembres  GroupesGroupes  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Les nargoles ça n'existe pas, voyons!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Voyageur Temporel
Luna Lovegood
Luna Lovegood
▌ Messages : 4414
Humeur :
Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Left_bar_bleue98 / 10098 / 100Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Right_bar_bleue

En couple avec : ...
Nouveau nom (voyageurs temporels) : Aulne Quibber

QUI SUIS-JE?
Baguette: 19,42 cm, bois de saule et griffe de botruc
Camp: Bien
Avatar: Evanna Lynch

Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Empty
Message#Sujet: Les nargoles ça n'existe pas, voyons!   Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Icon_minitimeMer 20 Juil - 17:21

    En un samedi aussi doux et agréable que fut ce jour-ci, Luna n’avait pas eu envie de s’enfermer, et avait décidé de passer sa journée dehors, en fin d’après-midi, elle choisit de se rendre au bord du lac. Avec un peu de chance, elle y trouverait Cali. Cali, surnom affectueux du calamar géant, si vous ne l’aviez pas compris. Elle s’était donc posée à l’ombre d’un arbre, et, assise en tailleur dans l’herbe, elle avait tranquillement attendu, un morceau de pain récupéré auprès des elfes de maison, et qui aurait apparemment dû être servi durant le dîner à la main. Émiettant distraitement son pain, elle fixait rêveusement la surface du lac, où brillait quelques centaines d’éclats de soleil. Quelle belle journée! Même si Luna avait déjà été de meilleure humeur, elle se sentait un peu mieux, dans un environnement aussi calme et agréable. Une fois qu’une de ses mains fut remplie de miettes de pain, elle les dispersa dans l’eau, avec l’espoir que le calamar géant viendrait les récupérer. Ça fonctionnait rarement, généralement, d’autres animaux le coiffaient au poteau, et elle n’apercevait rien de lui, pas même une ventouse. Mais garder espoir ne faisait de mal à personne, et c’était encouragée par cette philosophie, qu’il valait mieux qu’elle ait, en l’occurrence, qu’elle attendit patiemment un signe de la part de la créature des eaux.
    …ça devait être son jour de chance, car le calamar lui en fit effectivement un. Un minuscule bout de tentacule apparut à la surface et s’empara d’une des miettes qu’elle venait de lancer avant de disparaître dans les profondeurs du lac. Puis plus rien. Luna esquissa un sourire, c’était déjà bien satisfaisant, c’était le seul type d’apparitions qu’il se permettait de faire, le calamar géant était timide.
    Seulement cette fois, il se passa une chose étrange. Une demie-minute plus tard, ce ne fut plus un petit bout de tentacule mais une tentacule toute entière, puis deux, puis trois qui s’extirpèrent de l’eau. Luna adressa à ce spectacle un regard ébahi (tandis que tous les élèves qui s’étaient trouvé à proximité du lac avaient choisi de fuir le plus loin possible). Les morceaux de pains furent engloutis en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il devait être drôlement bon, ce pain. Luna parvint à en tirer un morceau avant qu’une tentacule ne lui prenne le pain des mains, c’est fou, il n’était plus peureux du tout.
    Luna avala un morceau du pain rescapé tout en admirant le spectacle…

    …En admirant le spectacle?? Non mais qu’est-ce qu’elle faisait là! Cette gigantesque bestiole allait la dévorer, c’était évident. Et puis Luna détestait les animaux, en fait, encore plus lorsqu’ils étaient visqueux et horrible. Répondant à son instinct de survie, elle détala donc en vitesse loin de Cal… qui pouvait être assez ridicule et immature pour donner un surnom à un calamar, géant qui plus est. Arrivée à une distance raisonnable de la bestiole (parce que Luna était bien sûr quelqu’un de foncièrement raisonnable), elle releva sa manche afin de regarder l’heure. Comment ça, elle n’avait pas de montre? Pourtant, une vie structurée et ordonnée était la clé du succès. Vraiment! Luna du donc lever les yeux vers l’horloge du château, qui lui indiqua qu’il allait être l’heure de manger. Elle se dirigea vers la grande salle d’un pas digne, parce que Luna était quelqu’un de très digne, et alla s’installer à la table des serdaigles, puisque c’était là qu’il fallait qu’elle aille. Parce qu’il faut manger sain et équilibré, elle se servit de salade de tomate, qu’elle mangea tout en lançant un regard courroucé à tous ces gens qui n’avaient aucune tenue, et qui se donnaient en spectacle à la table des serpentards. Après avoir avalé sa première rondelle de tomate, une pensée furtive lui traversa l’esprit, il s’agissait du plat préféré des nargoles. Attendez. C’était vraiment idiot, comme pensée! Luna la chassa au plus vite de son esprit. Qui pourrait avoir l’idiotie de croire à l’existence de ce genre de bestioles? Pas elle, évidemment. Luna était quelqu’un de censé et de terre à terre, jamais elle ne se laisserait abuser par des fantaisies aussi absurdes.
Revenir en haut Aller en bas
SORCIER
Pomona Fitz
Pomona Fitz
▌ Messages : 1806
Humeur :
Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Left_bar_bleue50 / 10050 / 100Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Right_bar_bleue

En couple avec : ...

QUI SUIS-JE?
Baguette: roseau, 23,2 cm et crin de licorne
Camp: Bien
Avatar: Carey Mulligan

Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Empty
Message#Sujet: Re: Les nargoles ça n'existe pas, voyons!   Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Icon_minitimeVen 22 Juil - 9:55

Ces derniers temps, Pomona se sentait mieux, ou du moins un peu plus confiante, sa visite chez Miyria durant les vacances lui avait fait plus de bien qu’elle ne l’aurait pensé.

Bien sûr, elle n’était de loin pas au mieux de sa forme, et tremblait chaque fois que Jedusor étaient dans la même pièce, mais elle ressentait tout de même une amélioration, ce qui n’était pas désagréable du tout.

Elle n’abandonnait pas pour autant certaines de ses habitudes, en cette journée de samedi, elle avait soigneusement évité la salle commune et la bibliothèque, de crainte que s’y trouve le préfet de serpentard.

Elle avait eu dans l’espoir de trouver Johnson, ou Black, afin d’avoir avec eux cette conversation qui était supposée les aider à avancer, mais elle ne trouva ni l’une ni l’autre. Prudence devait être à la bibliothèque, où Pomona s’était promis de ne pas aller, et si Black se cachait sous sa cape (ce qui serait idiot), elle n’aurait aucun moyen de le retrouver.

À la mi-journée, elle avait abandonné, et s’était installée sur un banc de la cour, où elle s’occupa à apporter quelques modifications à son carnet, preuve qu’elle allait mieux, car il y avait longtemps qu’elle n’y avait plus touché.

Elle s’arrêta sur la page des voyageurs, où elle nota les quelques informations qu’elle tenait de Miyria : elle barra le mot "Salem" de cbacune des pages et le remplaça par un point d’interrogation.

Elle poursuivit cette exercice jusqu’à ce que l’horloge du château lui annonce l’heure du dîner. Sans se presser, elle délaissa sa place et se rendit à la grande salle.

Parmi les élèves qui se trouvaient déjà là régnait une agitation sans précédent, des élèves dansaient, d’autres criaient, s’engueulaient, riaient aux éclats.

Observant ce spectacle dans un froncement de sourcils, Pomona prit place au milieu de cet incompréhensible tintamarre.

Tout en se servant de quelques petits pois et carottes, elle regarda autour d’elle, ne comprenant rien de ce qui se passait, et quoi de plus frustrant pour quelqu’un comme elle que de ne pas comprendre.

Ouvrant son carnet sur la table, et ouvrant une nouvelle page, elle entreprit d’y consacrer une partie sur l’actuel comportement suspect de ses camarades. Elle avait commencé à prendre quelques notes sur Carthridge, qui devenait totalement exubérant, une table plus loin, tout en mangeant distraitement la carotte qu’elle tenait au bout de sa fourchette.

Elle eut encore le temps d’écrire deux mots avant de pouffer inexplicablement de rire. Pourquoi est-ce qu’elle était en train de prendre des notes? Elle n’en avait rien à faire, des gens, si?

Elle feuilleta rapidement son carnet, riant à chaque page qu’elle découvrait. Ce qu’elle avait été idiote, de perdre tout son temps à faire ça, alors qu’elle aurait pu s’amuser avec ses amis, totalement insouciante.

Il était temps de rattraper le temps perdu. Son regard balaya la salle, puis s’arrêta sur Aulne, qui mangeait seule dans son coin. Si Pomona avait été dans son état normal, elle y aurait vu une occasion de sonder la jeune fille, mais à présent, elle voulait seulement bavarder un peu.

Oui, bavarder un peu.

Elle se rendit donc à la table de serdaigle, laissant son carnet trainer sur celle des serpentards sans s’en soucier, et s’assit à côté d’Aulne sans lui demander son avis.


"Auuuulne!!" s’exclama-t-elle avec un enthousiasme que plus personne ne lui connaitrait jamais, comme si elles étaient des amies de longue date.

Sans le lui demander plus, elle la serra dans ses bras avec un grand sourire. Tout à fait normal.


"Comment tu va, qu’est-ce que tu racontes de beau?"

Et elle demandait cela sans arrière-pensée, seulement pour savoir effectivement comment elle allait, c’était effrayant.
Revenir en haut Aller en bas
Voyageur Temporel
Ginny Weasley
Ginny Weasley
▌ Messages : 558
Humeur :
Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Left_bar_bleue10 / 10010 / 100Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Right_bar_bleue

En couple avec : Harry
Nouveau nom (voyageurs temporels) : Meredith Striff

QUI SUIS-JE?
Baguette: 22 cm, chêne, croc de manticore
Camp: Bien
Avatar: Bonnie Wright

Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Empty
Message#Sujet: Re: Les nargoles ça n'existe pas, voyons!   Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Icon_minitimeSam 23 Juil - 18:58

Vous savez ce qu’il y a de pire qu’une Ginny énervée et paranoïaque (non hein, je suis sûre que vous pensiez qu’il ne pouvait pas y avoir pire, eh ben vous aviez tord!)? Une Ginny Weasley énervée, paranoïaque, et affamée. Oui, Gin’ mourait de faim, et ça faisait bien plusieurs heures qu’elle attendait avec impatience de pouvoir enfin se ruer vers la grande salle pour satisfaire son appétit démesuré. Et pourtant, elle ne fit pas partie des premières personnes à se retrouver dans la grande salle au moment du repas, parce qu’elle avait été retardée. Elle avait fait un tour près des serres, pour passer le temps, surtout, quand une première année était venue se réfugier dans ses jupes, l’air complètement tétanisé. Apparemment, le calamar géant du lac noir agissait de façon étrange en effrayant tout le monde au passage. Il en fallait beaucoup plus pour que Gin’ prenne peur, mais poursir à calmer la première année (une chance pour elle, elle était à poufsouffle), il lui fallut plusieurs longues minutes qui l’empêchèrent d’aller dîner aussi vite qu’elle l’aurait voulu. Une fois enfin libérée de la petite pouffy, elle pénétra dans la grande salle. Son regard tomba sur Harry et Hermione, assis à la table des Gryffondors, puis sur Luna, à la table des serdaigles. Bon, s’il fallait choisir entre la peste et le choléra…
Va pour le choléra! Elle alla donc s’asseoir à la table de Luna.


"Je peux m’installer là?"
dit-elle sans vraiment donner d’explications complémentaires.

Comment définir les relations de Ginny avec les autres voyageurs, ces derniers temps? Eh bien, disons qu’elles étaient particulièrement houleuses, depuis la discussion qu’ils avaient eu dans la salle sur demande, la rouquine était en colère contre chacun d’entre eux, sans exception. Comment pouvait-on choisir de prendre des risques pareils? Et pourquoi était-elle la seule à se rendre compte qu’il y avait un problème? Même Luna n’avait pas dit non à cette stupide histoire de basilic! ailleurs, à elle aussi, elle devrait techniquement faire la gueule, comme elle le faisait aux autres. Mais Luna avait été la plus réservée sur cette affaire, comme elle ne pouvait faire confiance à personne, elle préférait rester en termes potentiellement bons avec Luna. Et puis, elle était inquiète, s’ils faisaient vraiment ce qu’ils avaient dit qu’ils feraient, ils étaient en danger, et bien sûr, elle ne voulait pas les perdre, elle comptait demander au cours du dîner à Luna où en était cette idée saugrenue.

Gin’ ne constata pas, pendant qu’elle se servait d’une grande cuillère à soupe de purée, que Luna avait l’air différente, elle ne s’en rendit pas plus compte quand elle plongea sa fourchette dans son assiette et avala un peu de pomme de terres malaxées. Elle était trop préoccupée, énervée, agacée, effrayé, tout ça en même temps pour remarquer ce genre de détails.

Une fois cette première bouchée avalée, il se produisit un phénomène véritablement troublant. Soudain, Ginny n’avait plus peur. Au contraire, elle se sentait bien, heureuse, optimiste, même. Plus du tout méfiante envers qui que ce soit, elle se sentait presque prête à courir jusqu’à la table des serpentards pour serrer chacun d’entre eux dans ses bras. Toute sa haine s’était transformée en une espèce de guimauve indigeste qu’elle comptait bien distribuer autour d’elle. Ce qu’ils étaient biens, ici! Jamais elle ne voudrait repartir!

"Tu ne trouves pas qu’il fait vraiment beau, aujourd’hui?"
demanda-t-elle à sa voisine d’un ton joyeux, et serein.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Empty
Message#Sujet: Re: Les nargoles ça n'existe pas, voyons!   Les nargoles ça n'existe pas, voyons! Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Les nargoles ça n'existe pas, voyons!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
T.rouble O.r M.isery (or both) ::  :: 
Poudlard
 :: Rez-de-chaussée et étages :: La grande salle. :: Sens dessus dessous [Terminé]
-